La Coupe de France reprend ses droits ce mercredi et Fos Provence Basket est toujours en course après avoir sorti Chalon-sur-Saône (Pro B) en 32e de finale le 18 octobre dernier (73-69). Pour les 16e de finale, l’adversité va monter d’un cran puisque les « Black&Yellow » sont attendus au Portel, pensionnaire de Betclic Elite. Ce sera un défi de plus pour les Fosséens dans cette saison où les grands rendez-vous s’enchaînent.
Malgré la défaite concédée à Strasbourg (80-76) et l’absence de Johan Passave-Ducteil, les BYers ont mis du cœur à l’ouvrage et aborderont cette rencontre de Coupe avec le même état d’esprit, et la volonté de faire un coup pour voir les huitièmes de finale. Pourquoi ne pas s’inspirer de la dernière confrontation entre les deux équipes, lorsque les Fosséens l’avaient emporté 79-77 à Parsemain en octobre dernier.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémy Valin :
« On y va pour jouer le coup a fond, et tenter de stopper la série de défaites. Ce n’est pas idéal traverser la France et revenir jeudi pour le match de samedi au Palais des Sports de Marseille, mais Roanne est logé à la même enseigne en jouant à Gravelines-Dunkerque. Donc il n’y aura pas de désavantage par rapport au match de championnat suivant.
On doit continuer sur ce qu on a bien fait contre Strasbourg, continuer à remonter en agressivité et en discipline des deux côtes du terrain. J’espère aussi que ce match pourra être l’occasion pour certains de reprendre un peu de confiance offensive ».
Les BYers retrouvaient les joies du championnat ce samedi soir après deux semaines de pause dues aux fenêtres internationales. A Strasbourg, les coéquipiers de Shevon Thompson ont livré une prestation intéressante, malgré l’absence de Johan Passave-Ducteil, mais insuffisante toutefois pour revenir avec la victoire.
L’entame a été très difficile, et la maladresse fosséenne, au lancer-franc notamment, a permis à Strasbourg de filer au score, en passant à +13 à l’issue du premier acte suite à deux paniers coup sur coup de Deandre Lansdowne (25-10).
Les Provençaux ont relevé la tête dans la foulée en passant un 13-2 en moins de trois minutes sous l’impulsion de Shevon Thompson (22 points, 12 rebonds) puis en recollant à -2 dans la foulée, toujours grâce au poste 5 provençal (30-28).
Toujours dans le coup à la pause (40-32), les hommes de Rémy Valin ont été maintenus à bonne distance jusqu’à la fin. Même lorsque les BYers sont revenus à -5, notamment suite aux deux dunks de Trevon Scott (63-58), Strasbourg a conservé la maîtrise.
Les Provençaux ont affiché un visage conquérant jusqu’à la fin, comme sur le gros panier à 3-points de Milan Barbitch pour ramener la marque à 78-76 à 7 secondes de la fin. Mais là encore, la SIG n’a pas tremblé, et s’est imposé 80-76. Ironie du sort, c’est l’ancien fosséen, Bodian Massa, qui a été élu MVP de la rencontre.
Prochain rendez-vous en Coupe de France ce mercredi pour le 16e de finale à jouer au Portel. Viendra ensuite le choc face à Roanne au Palais des Sports de Marseille le 26 novembre (15h15).
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Après une belle parenthèse internationale qui a vu l’Equipe de France décrocher sa qualification pour la Coupe du Monde 2023, les choses sérieuses reprennent ce week-end avec le retour de la Betclic Elite et un déplacement qui s’annonce déjà bouillant du côté de Strasbourg.
Les Strasbourgeois traversent une période délicate (7 revers en 8 matchs) qui a donné lieu au licenciement de Lassi Tuovi cette semaine, remplacé par le technicien italien Luca Banchi. Avec un effectif composé de gros CV comme Paul Lacombe, Léopold Cavalière, la dernière recrue Kaspar Berzins, mais aussi de deux anciens fosséens JB, Jean-Baptiste Maille et Bodian Massa, la Sig reste un adversaire redoutable. Il faudra se méfier de la bête blessée !
Les Fosséens ont de leur côté pu profiter de deux semaines complètes pour bien travailler et vont se présenter en Alsace avec le plein de confiance, prêts à tout mettre en œuvre pour essayer de faire un coup au Rhénus. Il sera ensuite question de se pencher sur le 16e de finale de Coupe de France à disputer au Portel ce mercredi puis le choc face à Roanne au Palais des Sports de Marseille samedi 26 novembre.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémy Valin :
« Je ne sais pas si on va à Strasbourg au bon moment, avec en face un effectif au complet, un nouveau coach dans un match qui a des allures de match de la mort pour Strasbourg. Nous, on doit faire abstraction de ce contexte, et ne se concentrer que sur nous-mêmes. Si nos deux derniers adversaires, l’ASVEL et Dijon, ne sont pas dans le même championnat que nous, le visage collectif offensif et défensif que l’on a montré est très loin de ce qu’on veut. Les deux semaines de travail ont été bénéfiques, on a vraiment bien travaillé, avec des joueurs mobilisés pour progresser. Alors même si on ne sera probablement pas encore au complet, on se doit d’arriver à Strasbourg avec le couteau entre les dents et tout donner. On a une semaine chargée et très importante, on se doit de se donner les moyens de gagner des matchs, et surtout présenter un visage combatif, solidaire et collectif ».
Mamadou Dia a définitivement mis fin à sa carrière de joueur après 15 ans de bons et loyaux services sous le maillot fosséen, et une dernière pige du côté de Sapela en Nationale 2.
Après le retrait de Rémi Giuitta du poste de coach de Fos Provence Basket, c’est également une page qui s’est tournée puisque « Le Maire » a également quitté son mandat d’éducateur au sein des BYers. Pendant ces 15 ans, les émotions ont été nombreuses, des débuts en N2 jusqu’au plus haut échelon du basket français. Avec chaque saison son lot de joies, de déceptions, de moments forts.
Pour boucler la boucle, Mamadou Dia a accepté de revenir en profondeur sur cinq de ses meilleurs souvenirs en BYer, à travers un match, une montée, un coéquipier, une défaite marquante, et une anecdote. Un genre de cinq majeur de ses meilleurs souvenirs ! Quoi de mieux que le 11 novembre pour publier l’entretien du numéro 11 de légende de Fos Provence Basket !
Un match :
Le dernier Fos Provence Basket – Asvel, au Palais des Sports de Marseille le 18 mai 2019
C’est un match qui ressort, parce que c’était une sorte d’aboutissement, d’arriver au dernier match de ma carrière, au plus haut-niveau du basket français, à Marseille, après des années à y avoir joué des matchs de gala, et face à l’Asvel, l’un des plus grands palmarès du basket français. C’était comme dans un rêve, je ne pouvais pas rêver meilleure sortie.
Pour commencer, je n’avais pas dormi de la nuit bien sûr la veille. Je sentais bien qu’il y avait quelque chose qui se manigançait, sans savoir vraiment quoi. Il y a eu une fuite le matin, quand mon beau-frère m’a laissé un message, en me disant qu’il me félicitait pour ma carrière et qu’il ne pouvait pas être là pour assister au match. Il a fait une petite boulette (rires). Parce que je n’étais pas censé savoir. J’ai alors su qu’il se tramait quelque chose.
Je me suis ensuite concentré sur le match. Je me souviens que j’avais une grosse pression. J’étais triste, j’ai ressenti un mélange de sensations. J’appelais mes amis, j’en pleurais en me disant que c’était la fin. L’accueil était marrant puisqu’il y avait une caméra pour me suivre. Et puis la vidéo, qui m’a fait apprendre des trucs : le nombre de points, de matchs, d’heures d’entraînement, c’est bien Rémi ça je pense… J’étais un peu ému et en même temps j’essayais de ne pas trop me focaliser sur tout ça.
Et enfin le match, face à l’Asvel, le futur champion de France cette année-là. J’étais content, et un peu déçu parce qu’il n’y avait pas Nordine Ghrib, qui fait partie des coachs à qui je dois beaucoup. J’ai aussi une grande histoire avec l’Asvel puisque lorsque je jouais à Saint-Chamond, il y avait mon grand frère Moustapha Sonko et j’étais tout le temps là-bas. J’ai eu des affinités avec quelques joueurs comme Art Long, Steven Smith, Shawta Roger, Andre Owens et donc Sacha Giffa.
J’en étais tellement ému que j’ai eu du mal à mettre des points ce jour-là (Rires). J’étais ému et perdu. A la présentation des joueurs, quand j’ai vu toute ma famille, ça a été la goutte d’eau. Parce que tout ce temps je pensais à eux, au fait de ne pas avoir profité de mes neveux et de ma famille parce que ça fait 23 ans que je tourne. Et à ce moment-là, je les vois arriver tous, mes nièces, mes sœurs, mes meilleurs amis, avec tous mes anciens coéquipiers avec mon maillot, ça m’a fait quelque chose. Je ne pourrais pas expliquer ce que j’ai ressenti.
Une montée : 2017-2018, de la Pro B à la Betclic Elite
J’en ai connu trois, on peut dire même quatre avec celle de 2021 même si je suis sorti de ma retraite pour revenir seulement en fin de saison. La première en 2007, de la N2 à la N1, ça aurait été un échec si on n’était pas monté, parce qu’on avait vraiment une très grosse équipe. Sur le papier, c’était de la N1 +, et encore. On était obligé de monter. Et humainement, je crois que ça a été la meilleure saison.
La montée en Pro B a été particulière puisqu’on est monté administrativement alors qu’on avait fini 3e. Donc je retiens celle de 2017-2018, de la Pro B à la première division.
C’était une autre sensation. Tu as tout connu avec ton club, où tu es arrivé en N2. Tu as fait la N1, 7-8 ans en Pro B, et là, de pouvoir rester tout ce temps et participer à une nouvelle montée, au plus haut échelon national, avec ton club de cœur… Je souhaite à tout sportif de pouvoir vivre ça. De grandir avec ton club, connaître les murs, les gardiens de la salle, se sentir chez soi, ça n’a pas de prix.
Sur la finale face à Roanne, je joue en première mi-temps, et suite à la décision du coach, je ne rejoue plus jusqu’à la fin du match suivant, à deux minutes de la fin. Et à mon âge, les anciens les savent, ce n’est pas facile de rester longtemps inactif et de repartir à fond. En face, il y avait Ben Mbala qui nous fatiguait, et qui avait quatre fautes. On était à deux minutes du bonheur, de la montée. Rémi vient, il y a même une photo de ce moment. Il me demande si je suis prêt, comme il avait l’habitude de le faire. Je l’ai regardé du genre « Qu’est-ce que tu me racontes ? Bien sûr ! ». J’aime ces moments-là, je ne me suis jamais défilé, au contraire, j’aime quand il y a de la tension. Je rentre, je provoque le passage en force et sa cinquième faute. Ça a été un coaching gagnant, et ça a bien résumé notre relation. Qui l’aurait fait à sa place ?
Chacun choisit sa façon de faire, en tout cas moi, je ne regrette rien. Et cette montée, ça a été extraordinaire. Il m’a fallu bien 2-3 semaines pour réaliser qu’on l’avait fait.
Un coéquipier : Sacha Giffa (2011-2013)
Évidemment, c’est un choix très difficile, il y en a eu tellement ! Tellement de très bons. Il y a Sacha, il y a Abgue (Barakaou)… Il y en a d’autres ! Mais Sacha et Abgue c’est vrai que c’est quelque chose.
Sacha je l’ai connu en 1997, lorsqu’il jouait à Levallois. Sacha, c’est une grande histoire. C’est mon frère. Il m’a toujours impressionné par sa taille et son poste de jeu. Quand il était jeune, il était beaucoup plus mobile, et il avait déjà un QI basket incroyable. Défensivement, je me demandais comment il faisait. Je l’ai vu tenir des monstres, des 2,15m, 2,20m. Personne ne le bougeait ! Même quand il a été à Chalon-sur-Saône ensuite (1999-2002), il venait me voir à Lyon, on sortait…
Abgue, on a signé en même temps et c’est devenu ensuite l’un de mes meilleurs potes. C’est la famille. On nous appelait le grand et le petit sur Marseille. Ces deux-là ressortent parmi beaucoup d’anciens coéquipiers qui se reconnaîtront.
Une défaite : Limoges en demi-finale des playoffs d’accession 2012
Il n’y a aucun doute sur ce choix puisque ça a été en plus l’une des premières fois où on se frottait en quelque sorte à l’élite du basket français, après seulement quelques années en Pro B. Et parce qu’on avait fait mieux que tenir le coup.
On perd le premier match là-bas, on sort un gros match chez nous et on gagne, et on perd cette belle dans des conditions incroyables, puisqu’on était je crois à +7 au début du quatrième quart-temps. C’est le fameux match où Richard Roby se fait expulser. On avait fait trembler Beaublanc, dans cette ambiance unique en France. C’est l’un des matchs où j’avais été le plus fier de ma team et de moi-même.
Et aujourd’hui je peux le dire, sans l’aide des arbitres ce match-là, je crois qu’on aurait pu être en Pro A bien plus tôt. Ça nous a fait grandir en termes d’expérience. On a aussi compris que le fameux « arbitrage maison », ça existe vraiment.
Big up a Raphaël Desroses qui a vraiment donné de sa personne ce soir-là. Il s’est affiché devant toute la France, mais grâce à sa provocation, Limoges s’en est sorti. Parce que Roby était injouable ce soir-là, intenable. Et les coups de sifflets des arbitres qui nous ont tués, je les ai toujours en travers de la gorge.
Une anecdote : « Zanzan ! »
Il y en a eu tellement, certaines connues d’autres moins connues. Je cherche un truc marrant, qui ne serait encore jamais sorti. Évidemment je ne peux pas évoquer les escapades nocturnes pour des raisons de secret professionnel.
Je vais en dire une sur moi : souvent avant les matchs, je prenais du Guronzan et je surdosais. C’est un produit qui te réveille un peu et je ne conseille pas de le faire. C’est comme un booster, mais ce n’est pas un produit dopant.
Ça s’est su dans le vestiaire. Et quand je surdosais, ça m’arrivait d’avoir des problèmes… gastriques. Du coup, j’en ai loupé des présentations de matchs ! Quand le speaker annonce « Mamadou Dia », ils répondaient « Il est aux toilettes ». C’est arrivé plusieurs fois. Et du coup, certains m’appelaient « Zanzan ».
Je peux aussi en glisser une autre pour faire un petit clin d’œil à Rémi (Giuitta) et terminer par la personne qui a le plus compté pour moi durant ma carrière à Fos-sur-Mer. Les gens de l’extérieur ne le savent pas, mais Rémi est très superstitieux. Et je me rappelle un match de playoffs à Lille, premier tour de playoffs je crois, où il faisait archi chaud et où Rémi avait mis sa chemise fétiche. Cette chemise, c’était du 100% victoire !
Rémi aussi avait très chaud, il transpirait beaucoup, et à un moment donné, je crois qu’il a eu un petit malaise. Il est tombé, et je crois que c’est Hervé (Gozzi) qui a voulu lui donner un peu d’air en commençant à la déboutonner. Et là Rémi s’est réveillé et il a crié « Non ! », simplement parce qu’il ne voulait pas l’enlever (rires).
J’étais sur le banc, je l’ai vu tomber. On avait peur ! Les yeux fermés… Et c’est le fait d’essayer de lui enlever sa chemise qui l’a fait se réveiller. Je l’entends encore crier ! (rires) Il faut croire qu’il avait eu raison de la garder puisqu’on avait gagné ce soir là (88-80).
Dix ans ! Dix ans que les BYers délocalisent régulièrement des matchs de basket professionnel au Palais des Sports de Marseille, en Pro B d’abord, puis en BetClic Elite, le plus haut échelon national, ces dernières saisons.
En dix saisons, Fos Provence Basket a su fidéliser le public marseillais au gré de ses performances sportives et de son offre générale de divertissement de haut-niveau (mascotte, musique, DJ, danse, cadeaux, défis…).
On pense notamment au tout premier match organisé au Palais des Sports, le 29 décembre 2012, pour célébrer le lancement de Marseille Capitale de la Culture, avec à la clé un succès de prestige face à l’un des plus grands palmarès du basket français, Pau-Lacq-Orthez, déjà devant plus de 3 000 spectateurs.
Que de chemin parcouru depuis, avec son lot de victoires marquantes, comme face à Limoges en 2018-2019 ou Dijon en mars dernier, mais aussi d’actions sociales visant à encourager la pratique du sport et du basket en particulier sur notre territoire. La saison dernière a été la campagne la plus réussie en termes d’affluence avec une moyenne record de 3 500 spectateurs venus remplir le Palais des Sports de Marseille à chaque match et chaque opération en marge de ces rencontres a été un succès.
Les BYers préparent donc leur retour avec quatre matchs de prestige programmés pour la saison 2022-2023, et ça commence le samedi 26 novembre à 15h15 avec la réception de la Chorale de Roanne (rencontre diffusée en direct sur France 3 Paca). La suite, c’est Monaco, pensionnaire d’Euroleague, qui reviendra au Palais des Sports, le 27 décembre. Les deux autres rencontres prévues dans l’enceinte marseillaise en 2023 seront bientôt officialisées.
Ce sera l’occasion pour le public phocéen de découvrir et soutenir les « Black&Yellow », une équipe attachante et spectaculaire, avec notamment la présence de deux jeunes joueurs explosifs, finalistes du dernier concours de dunks du All-Star Game LNB, Dylan Affo-Mama et Allan Dokossi.
Rendez-vous le 26 novembre pour le retour des Marseille Basket Series ! Les BYers vous attendent nombreux !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
« Cette saison marque les 50 ans de Fos Provence Basket mais également les dix ans de présence du club sur le territoire marseillais. Les BYers sont fiers de proposer aux Marseillais des matchs de Betclic Elite, soit le plus haut niveau du basket professionnel national. Depuis dix ans, ces événements sportifs se conjuguent aussi avec des actions citoyennes au service des Marseillais. Marseille est une formidable vitrine et caisse de résonance pour Fos Provence Basket mais aussi et surtout pour tout le basket de notre territoire ».
Il aurait fallu réaliser le match parfait pour que les Fosséens, privés de Milan Barbitch et avec un Jamar Diggs convalescent, puissent rivaliser avec l’armada de Lyon-Villeurbanne ce dimanche à l’Astroballe.
Comme la semaine passée face à Dijon, les Provençaux ont connu une entame difficile, avec notamment un 13-2 encaissé qui a permis à l’Asvel de virer à +13 à l’issue du premier quart-temps (29-16).
Youssoupha Fall a ensuite contribué à offrir 20 longueurs d’avance aux locaux peu avant la pause (49-29). Difficile dès lors pour les Fosséens d’espérer quelque chose, même s’il y a eu du mieux ensuite, notamment en troisième quart-temps, lorsqu’Allan Dokossi a concrétisé les efforts de son équipe pour ramener Fos Provence Basket à -13 (59-46).
Pas suffisant toutefois pour inquiéter l’Asvel qui a su finir fort pour s’adjuger une large victoire avec l’aide d’un grand Parker Jackson-Cartwright (94-65).
Place à la trêve internationale à présent, qui servira à soigner les petits pépins et continuer à travailler pour afficher le meilleur visage possible lors de la reprise. Ce sera le 19 novembre, à Strasbourg.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Les rencontres de prestige se succèdent pour les « Black&Yellow » puisqu’après Dijon, qui est venu dicter sa loi à Parsemain vendredi dernier (66-100), c’est l’Asvel, pensionnaire d’Euroleague, qui se présente sur le chemin des Provençaux.
Fos Provence Basket défiera Lyon-Villeurbanne sur ses terres ce dimanche à partir de 17h, pour une rencontre aux allures de David contre Goliath, tant l’armada villeurbannaise est impressionnante, avec désormais l’international français Nando De Colo à la baguette.
Sauf miracle, les Fosséens n’auront pas le luxe de se déplacer au complet. Tous les joueurs valides auront toutefois à cœur de relever la tête après la déconvenue face à Dijon et d’offrir la meilleure prestation possible face au double champion de France en titre.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémy Valin :
« Après le match de Dijon qui a été le révélateur de ce qui n’allait pas depuis plusieurs semaines, il y a eu une remise en question, individuelle et collective. On a des axes de travail précis à suivre qu’on a commencés cette semaine malgré nos problématiques d’effectif et on va continuer jusqu’à Strasbourg à travailler dessus, tout en récupérant Stephen Brown la semaine prochaine. On sait ce que l’on doit changer et on a commencé à le faire.
Pour le match de dimanche, on y va pour faire le meilleur match possible et afficher l’identité qu’on souhaite avoir pour la suite. Ce ne sera que comme ça que l’on pourra faire un bon match. C’est ce sur quoi on travaille.
L’Asvel a démarré doucement, maais la machine se met en route la et va progressivement devenir un rouleau compresseur. A nous de jouer décomplexé, s’il y a bien un match où on n’a rien à perdre c’est celui-là ».
La Betclic Elite est l’un des meilleurs championnats d’Europe et les Fosséens savaient qu’il y aurait des soirs compliqués face à de grosses écuries de la division. Ce fut le cas ce vendredi soir à Parsemain face à Dijon qui a su dérouler son basket pour priver les Provençaux du moindre espoir de victoire.
Les Dijonnais ont su démarrer très fort sous l’impulsion de Gregor Hrovat afin de mener 29-14 après dix minutes. Les coéquipiers d’Allan Dokossi ont ensuite réussi à tenir tête à la JDA, et ont même espéré revenir, notamment suite à un 3-points de Dylan Affo-Mama pour porter la marque à 40-52 en milieu de troisième quart-temps.
Mais Dijon a conclu en boulet de canon, avec David Holston puis Jonathan Rousselle aux manettes pour régaler la galerie. Battus 100-66, les « Black&Yellow » vont rapidement se pencher sur la suite avec deux déplacements périlleux qui se présentent, à Villeurbanne et à Strasbourg.
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Les « Black&Yellow » enchaînent les oppositions de prestige puisqu’après un déplacement à Limoges, c’est au tour de Dijon de se présenter à Parsemain ce vendredi (20h). La JDA fait figure de place forte du basket français depuis de nombreuses années.
Aux côtés de l’emblématique meneur David Holston, les armes bourguignonnes seront à surveiller de près, de Jonathan Rousselle à Gavin Ware en passant par Robin Ducoté, Chase Simon, Gregor Hrovat, Abdoulaye Loum ou encore Jacques Alingue.
Malgré la défaite à Limoges, les Provençaux ont montré qu’ils pouvaient titiller les grosses écuries du championnat. Les hommes de Rémy Valin auront pour mission de préserver leur belle série d’invincibilité à domicile (trois matchs toutes compétitions confondues). La tâche ne sera pas aisée mais avec l’appui de leurs supporters, les « Black&Yellow » sont capables de tous les exploits !
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Le mot du coach, Rémy Valin :
« On connaît les caractéristiques de Dijon, une des grosses cylindrées du championnat depuis maintenant plusieurs saisons, qui garde le même niveau. Avec un jeu collectif offensif très fort avec beaucoup de très fort shooteurs, une forte ossature gardée de la saison passée , une défense collective performante… et David holston. C’est une équipe avec peu de faiblesses.
Pour nous déjà la bonne nouvelle, c’est qu on récupère enfin nos 10 joueurs, et qu’on a pu faire un entraînement au complet, fait assez rare cette saison pour en tirer un motif de satisfaction. Il faudra être bon, même très bon, se baser sur notre match contre Nanterre il y a quelques semaines. Même si ce n’ est pas la même équipe, il y a des similitudes. Il faudra contrôler déjà ce qu on peut contrôler, et ne pas faire trop de cadeaux à notre adversaires, notamment au rebond offensif et sur les ballons perdus qu’on peut éviter.
C’est un gros gros morceau du championnat qui arrive à Parsemain ».
Il s’en est fallu de peu pour maintenir la pression sur les Limougeauds dans cette fin de match de la sixième journée à Beaublanc ce samedi soir.
Après une bonne entame (9-16), les « Black&Yellow » ont réussi à rester au contact jusqu’à la pause (44-40). Le trou noir au retour des vestiaires a en revanche coûté très cher aux troupes de Rémy Valin, reléguées à -14 à l’entrée du dernier quart-temps (68-54).
La fin de match a laissé des regrets aux Provençaux qui avaient réussi à revenir dans le match en repassant à -7 à 5 minutes de la fin sur un 2+1 signé Allan Dokossi (73-66). Dans la dernière minute, c’est finalement un 3-points de Javontae Hawkins qui a mis un terme aux espoirs fosséens.
Vaincus 87-55, les coéquipiers de Trevon Scott ont tout de même pu quitter le terrain la tête haute. Prochain rendez-vous vendredi prochain à Parsemain pour la réception de la JDA Dijon.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !