Le calendrier n’a pas gâté les Fosséens pour leur retour au championnat après deux semaines de trêve internationale avec ce déplacement à Boulazac, deuxième de Pro B ex æquo avec Roanne et Blois. La rencontre programmée à 20h au Palio (à suivre en direct sur LNB TV) promet un intense combat entre deux formations « historiques » de la division.
La mission s’annonce pour le moins relevée pour les Fosséens alors qu’Illia Sydorov ne fait plus partie de l’effectif et que d’autres joueurs comme Mathieu Wojciechowski (poignet) manqueront à l’appel. Dans un environnement hostile, face à un collectif boulazacois bien huilé des deux côtés du parquet emmené par l’intérieur Ousman Krubally, deuxième meilleure évaluation de Pro B, les BYers vont devoir faire bloc en équipe afin de résister et pourquoi pas créer un exploit.
Boulazac aura la faveur des pronostics pour ce match de reprise, mais on peut compter sur les Provençaux, même amoindris, pour donner tout leur cœur, en mode commando, afin de défendre leurs couleurs.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
La trêve internationale a été l’occasion de prendre des nouvelles de Bodian Massa, l’un des brillants ambassadeurs du club « Black&Yellow » où il a été formé de 2014 à 2017 avant de franchir le cap en professionnel, en Pro B puis en Betclic Elite avec le maillot de Fos Provence Basket.
Son parcours exceptionnel, par la façon qu’il a eu de gravir les échelons avec Fos-sur-Mer, jusqu’à obtenir ensuite sa première sélection en équipe de France A, rappelle un peu celui de Mamadou Dia. Pour l’ensemble de leur œuvre, les deux ont ainsi vu leur maillot être retirés par Fos Provence Basket. Mamadou Dia est aujourd’hui assistant de Rémi Giuitta sur le banc des BYers, et Bodian Massa est le parrain de la BYers Academy.
Depuis cet été, le pivot de 27 ans a mis le cap sur la Catalogne en signant au Bàsquet Manresa, et s’apprête à affronter le FC Barcelone de Youssoupha Fall, Willy Hernangomez et Jan Vesely ce dimanche. Avant de replonger dans le championnat en Espagne comme en France, on clôture donc cette parenthèse internationale avec cet entretien de Bodian Massa, toujours aussi attaché à son club de cœur.
Salut Bodian ! Comment ça va ? Comment se passe ta première expérience à l’étranger ?
Salut à tous ! Pour l’instant, ça se passe plutôt bien. Ce n’est pas évident de partir à l’étranger, quand tu ne connais pas vraiment la langue, que tu es un peu isolé de tous tes proches. Mais pour l’instant ça se passe bien, même en terme de vie sociale, en dehors du basket.
Et sur le plan basket, comme s’est passée ton adaptation ?
Au début, c’est sûr que ce n’était pas évident, dans le sens où je me suis blessé au bout d’une semaine. Je dirais que c’est totalement différent. C’est un championnat où il y a beaucoup d’intensité, de course, il n’y a pas vraiment de petites équipes. Tu peux vite te faire surprendre si tu prends tes adversaires un peu de haut. Tous les week-ends, tu te dois d’être à 100%. Tu te rends compte que ça peut aller super vite. En terme d’entraînement, c’est vrai que je n’avais pas vraiment connu ça, au niveau de l’intensité. C’est aussi la philosophie de notre coach à Manresa, qui veut qu’on joue avec beaucoup d’intensité et de course.
Tu es revenu de blessure depuis cinq matchs. Tu es satisfait de ton retour ?
Oui, pour le coup ça se passe bien. J’ai bien repris. Ils ont pris soin de moi, avec le préparateur physique, pour que je puisse reprendre dans de bonnes conditions. Jusqu’à présent ça va. Je peux mieux faire, et en même temps ça aurait pu être moins bien. Je suis toujours en progression.
Est ce que tu as toujours l’occasion de suivre les résultats de ton club formateur ?
Honnêtement cette saison, j’essaie de suivre, mais malheureusement je suis ça de loin. Aujourd’hui il y a LNB TV donc je peux toujours suivre les matchs, même de loin. J’ai pu regarder quelques matchs cette année. Le principal, c’est déjà que le résultats sont meilleurs que la saison précédente, et que les gens adhèrent toujours au projet et qu’ils sont toujours derrière l’équipe.
En avril 2023 pour ton retour à la Halle Henri Giuitta avec Strasbourg, le club a retiré ton maillot et t’a nommé parrain officiel de la BYers Academy. Qu’est ce que ça t’as fait d’avoir été honoré de la sorte ce soir là ?
Le moment, il était exceptionnel. Le match par contre, il n’était pas à mon avantage ! (Rires). Pour moi, ce sera un moment gravé à jamais dans ma mémoire. Je ne l’oublierai jamais. Comme tout le monde le sait, même si je suis loin, et que je ne peux pas forcément être présent parce qu’on a tous nos obligations, Fos-sur-Mer restera à jamais gravé en moi, et les personnes de Fos, les supporters et les gens qui y travaillent, on se connaît toujours tous autant.
En tout cas, je remercie le club d’avoir fait ça pour moi. Et puis c’était inespéré sachant que ma mère venait de Paris et que ma grand-mère qui est à Marseille, n’était jamais venue voir un match. Du coup, d’avoir toute ma famille présente, ça m’a sonné et on a vu que sur le match, je n’avais pas été bon du tout ! (Rires). On vit aussi pour ce genre de moments et pas forcément que pour gagner des matchs.
Aujourd’hui, c’est Willan Marie-Anaïs et Kevin Minar qui incarnent le succès de la BYers Academy au sein de l’équipe première. As-tu connu Willan à ses débuts ?
En fait on s’est croisés. L’année où on est en Pro A avec Fos et on se maintient, en 2021-2022, Willan était encore au centre de formation à Fos. Ça fait qu’on s’est croisé, mais je ne le connaissais pas forcément plus que ça. A l’époque, il était encore en cadet je crois. Maintenant, je le connais par rapport à ce qu’il fait sur le terrain, et on s’est déjà recroisé.
Qu’est ce que ton passage à la BYers Academy t’as principalement appris ?
Je ne sais pas trop comment le dire, mais quand on est au centre de formation de Fos-sur-Mer, on ne fait pas forcément partie des centres de formation les plus huppés. Même s’ils ont fait la finale des playoffs l’année dernière, on peut dire qu’on vient d’en bas, et que parmi tous les joueurs de ta génération qui veulent finir professionnels, on n’est pas forcément au top de la liste. Du coup, il va falloir donner encore plus, et ce côté là, qui va faire que tu fais tout pour te dépasser, c’est quelque chose qui va plaire aux entraîneurs. L’idée, c’est d’être toujours à fond. Notre entraîneur faisait en sorte qu’on soit toujours à 100%, et aujourd’hui ça me permet d’avoir cette hargne, à chaque fois que je vais à l’entraînement. On me dit souvent : « Bodian, tu es tout le temps à fond ». C’est vrai, notamment par rapport à ça, au fait que lorsque j’étais plus jeune, j’étais déjà tout le temps à fond.
Parmi les personnes qui ont accompagné ta progression, il y a notamment Mamadou Dia, qui jouait au même poste que toi et qui est aujourd’hui l’assistant de Rémi Giuitta. Quel rôle a-t-il eu dans ton parcours ?
Mamadou, il a déjà eu un rôle de grand frère. Bien sûr, il m’a entraîné, il me faisait faire des entraînements individuels, mais ça a toujours été un grand frère avant tout. Quand on avait les ailes qui brûlaient un peu, il nous disait de garder les pieds sur terre. Il nous disait ce qu’on faisait de bien aussi. Et même quand il a quitté Fos-sur-Mer pour aller à Sapela, il nous appelait toujours pour nous maintenir dans le bon chemin. Voilà un peu le rôle qu’il a eu, auprès de moi et aussi des autres joueurs qui étaient au centre de formation.
Un mot sur Rémi Giuitta également, qui a été prépondérant dans ton évolution, d’espoir à la Pro B puis la première division ?
Rémi a toujours su me donner confiance. Pour lui aussi, avant que ce soit mon entraîneur, s’il ne l’avait pas été, ça aurait aussi très bien pu être une personne avec qui j’aurais pu m’entendre dans la vraie vie. Et c’est d’ailleurs le cas. Il a toujours été à l’écoute et il a toujours su me donner confiance dans des moments un peu plus durs. Après, forcément, c’est un coach et il doit faire ses choix, mais, même quand il les faisait, il ne m’a jamais réellement mis de côté. En tant qu’humain, je me suis toujours senti respecté, et ça c’est la chose la plus importante pour moi. Il a su installer un niveau de confiance, bien sûr, à te dire qu’il faut être exigeant, qu’il va falloir du temps mais il y a un potentiel. Et le jour où tu voudras vraiment faire les choses bien, tu verras que tu iras au plus haut niveau.
Au delà de ton brillant parcours en club depuis ton départ, tu as également été sélectionné en Equipe de France. Que retires tu de cette expérience ?
Pour moi, c’est exceptionnel. Peut-être que pour certains, ça a toujours été un objectif dans leur vie. Mais pour moi, c’est exceptionnel. Quand je vois d’où je pars et jusqu’où je suis allé. Même en étant dans ma troisième ou quatrième année avec Fos, même en Pro A, je n’aurais jamais pensé que j’aurais un jour une sélection en Equipe de France. Ça me permet d’engranger un maximum d’expérience, de rencontrer des joueurs qui ont fait des choses exceptionnelles, d’échanger avec eux. Ça te permet de voir le niveau de différence que tu as avec eux et de te remettre les pieds sur terres si tu te prends pour Michael Jordan. Au regard de mon parcours, mon vécu, je n’aurais jamais pensé pouvoir toucher ça un jour. Grâce à Dieu j’ai réussi à en arriver là. J’espère que ce n’est pas fini.
Petite anecdote en plus, pour dire à quel point je ne pensais pas que ça puisse être possible : quelques mois avant la fenêtre de novembre 2022 quand j’ai été partenaire d’entraînement pour la première fois, j’étais au Sénégal et j’avais fait des démarches auprès de la Fédération pour pouvoir essayer de jouer avec le Sénégal. C’est dire à quel point j’étais loin à l’idée de penser aller en Equipe de France. Pour moi c’était intouchable. J’y suis allé pendant les fenêtres internationales et pas pour une compétition internationale. Pourquoi pas un jour ? C’est l’objectif, je ne me fixe pas de limites.
La prochaine fenêtre de février est un objectif ?
Février, c’est encore loin. En tant que compétiteur, on a évidemment envie d’être parmi les meilleurs et de représenter son pays. Si je ne suis pas sélectionné, ça ne sera pas une fin en soi. Et je regarderai l’équipe de France à la télévision. Mais c’est sûr que j’aimerais bien y regoûter, et pourquoi pas faire un jour une compétition internationale.
Merci Bodian, tu es prêt pour affronter l’armada barcelonaise dimanche ?
Oui, on enchaîne les grosses équipes ici. Quand tu es dedans, c’est sûr que tu es impressionné de jouer des équipes comme ça. Mais en fait, tu ne peux pas trop t’extasier non plus et ton entraîneur est là pour te le rappeler. C’est Barcelone, mais ils ne sont pas invincibles. C’est sûr que c’est incroyable… On a aussi joué le Real Madrid. Tous les week-ends tu rencontres de grosses équipes. C’est pour ça que tout le monde dit que c’est le championnat le plus relevé. Par exemple Barcelone, ils ne sont pas plus impressionnants en championnat que Malaga peut l’être. Mais c’est vrai qu’au niveau des intérieurs, c’est costaud !
Les Alsaciens de l’ASA Basket sont venus gâcher la fête ce vendredi pour le retour des BYers à domicile. Les encouragements des supporters « Black&Yellow » et sa fanfare n’auront pas suffi pour aider les hommes de Rémi Giuitta, privés de Junior Etou, à renverser une équipe de Gries-Souffel en pleine confiance.
Après un premier quart-temps équilibré (20-20), l’adversaire du soir a réussi à créer un premier écart en s’appuyant sur une adresse exceptionnelle à 3-points (8/12 à la mi-temps), avec Carl Ponsar et Shannon Bouges en chefs de file, pour virer à +13 à la pause (40-53).
Les Provençaux ont cédé pour de bon dès la fin du troisième quart-temps (55-76) avant de mieux terminer sous l’impulsion de Damien Bouquet notamment, dans une fin de match sans enjeu, Gries-Souffel l’emportant finalement 96-83.
Avec ce cinquième revers en six matchs, les Fosséens occupent désormais la quatorzième place avec un bilan de cinq victoires pour huit défaites. Le prochain rendez-vous est programmé pour le 29 novembre, sur le parquet de Boulazac.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
« L’approche est trop individualiste, et ça me déplaît fortement. C’est plus qu’une sonnette d’alarme, puisqu’on n’est pas au niveau. Dans l’investissement défensif déjà (…). On est trop insuffisants, on n’est pas dans le sacrifice. Comme face à Nantes, on tombe sur un adversaire qui shoote à 60% à 3-points, récite son basket. Malheureusement, on ne joue pas du tout comme on s’entraîne, sinon, vous verriez autre chose (…). Dans l’approche mentale, je suis très déçu. Il y a trop de joueurs qui ne sont pas dans l’état d’esprit. On a en plus eu les coups durs de perdre nos « energizers » Junior Etou et Mathieu Wojciechowski. Sans eux, on devient une équipe sans saveur, fade. C’est la vérité ».
La défaite concédée vendredi dernier à Nantes (100-70) a été difficile à digérer pour les BYers, qui sont passés à côté de leur match sur le parquet de la lanterne rouge de la division.
Après une séquence marathon de cinq matchs en deux semaines, les hommes de Rémi Giuitta ont enfin pu bénéficier d’une semaine d’entraînement pour relancer la machine et essayer de terminer la première phase de ce championnat sur une bonne note, avant une trêve internationale de deux semaines.
C’est l’entente Gries-Souffel qui se présente au menu ce soir, une formation dont on connaît les qualités de rigueur et d’engagement. Les Alsaciens ont failli créer un premier exploit vendredi en s’inclinant de peu face à Orléans (84-86), et ont enchaîné par une brillante victoire en Coupe de France mardi face à Chalon-sur-Saône (87-66), avec à chaque fois un tandem Bogues-Ponsar au rendez-vous en attaque.
Pour les Fosséens, il s’agira à nouveau de réaffirmer l’identité du club provençal, dans la dureté, l’intensité et l’engagement, comme le groupe de Rémi Giuitta l’a récemment démontré, dans la deuxième mi-temps face à Blois notamment. Ce soir encore, les « Black&Yellow » auront besoin de tout votre soutien pour mener leur mission à bien !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Ce déplacement à Nantes au terme de deux semaines éprouvantes, sur le parquet de la lanterne rouge, avait tout du match piège. Sous les ordres de Rémy Valin depuis deux semaines, les Nantais ont repris du poil de la bête comme ils l’avaient démontré lors de leur match précédent, perdu de peu face à Antibes.
En quête d’une victoire depuis huit matchs, Nantes a donc sonné la révolte ce vendredi soir à l’occasion de la réception de Fos Provence Basket, et ce sont les BYers qui en ont fait les frais.
Les Provençaux ont rapidement encaissé un 15-1 pour se retrouver menés dès la fin du premier quart-temps (23-15), et ont subi un nouvel éclat du trio Gauthier-Lofberg-Dossou pour se retrouver menés 46-30 à la mi-temps.
Le mal était déjà fait, et le miracle n’a pas eu lieu après le repos pour les « Black&Yellow » qui ont continué de subir face à un collectif nantais déchaîné. Battus 100 à 70, les coéquipiers de Mamadou « Petit » Niang (20 points) vont enfin bénéficier d’une semaine pleine pour s’entraîner afin de relever la tête dès le prochain match face à l’ASA Basket à la Halle Henri Giuitta.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Nantes a été historiquement été une terre qui a plutôt réussi aux Fosséens par le passé. Sur les sept dernières années, on compte notamment deux victoires acquises au buzzer, par des tirs précieux de l’ancien pivot Brad Waldow en playoffs en 2017, puis de Caleb Walker sur un tir à 3-points en 2020. C’est aussi sur le parquet de la Trocardière que les BYers ont validé leur titre de champion de Pro B lors de la dernière journée de la saison 2020-2021.
Le contexte sera tout autre ce vendredi soir à partir de 20h, mais l’enjeu sera également très important. Fos Provence Basket espère en effet aligner une deuxième victoire de suite après un succès encourageant acquis mardi face à Denain (74-72) afin retrouver un bilan à l’équilibre
De son côté, l’Hermine de Nantes vit un début de saison très compliqué et vient d’enchaîner huit revers d’affilée. Le coach Laurent Pluvy a déjà été remplacé, et c’est Rémy Valin, entraîneur fosséen lors de la saison 2022-2023 en Betclic Elite, qui a repris du service.
Malgré cette entame délicate, Rémy Valin dispose d’un effectif dont il faudra se méfier, avec notamment l’ailier Johan Lofberg, champion de Pro B avec La Rochelle la saison passée, ou encore Darel Poirier, solide intérieur qui avait failli jouer un bien vilain tour aux « Black&Yellow » avec Angers lors du dernier match pour le maintien la saison dernière.
Face à une bête blessée, les Fosséens devront être particulièrement vigilants et faire le maximum pour essayer de l’emporter en terrain hostile. Pour cela, il faudra afficher le même état d’esprit que face à Denain mardi !
A noter que ce sera le cinquième match en deux semaines pour les coéquipiers de Maxime Galin, et que le facteur « fatigue » sera également à gérer, Nantes n’ayant pas joué mardi.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Voilà un succès qui va faire le plus grand bien aux hommes de Rémi Giuitta ! Les BYers ont mis fin à une série de trois revers en s’imposant 74-72 ce mardi à domicile face à Denain. Un succès qui s’est dessiné en deuxième mi-temps après vingt premières minutes plutôt équilibrées (40-40).
Il y a eu un gros passage de Robert Turner II et Lucas Bourhis qui ont tous les deux enchaîné les 3-points et les passes décisives pour boucler le troisième quart-temps à +12 (65-53). Mamadou « Petit » Niang a également offert un relais précieux pour préserver l’écart et Fos Provence Basket pointait encore à +11 à deux minutes de la fin après un ultime 3-points plein de sang-froid d’Illia Sydorov (74-63).
Denain a su maintenir le suspense jusqu’au bout en passant un 9-0 pour revenir à 74-72 et reprendre espoir. Neftali Difuidi aurait même pu réaliser le parfait hold-up à 3-points, mais la défense fosséenne a préservé l’essentiel pour finalement permettre aux BYers de s’imposer 74 à 72.
Les « Black&Yellow » termineront leur marathon de cinq matchs en 14 jours du côté de Nantes ce vendredi !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Les BYers sont de retour à domicile ce mardi (20h) avec l’intention de renouer avec la victoire face à une équipe de Denain-Voltaire qui ne sera pas évidente à manœuvrer.
Les murs ont de la Halle Henri Giuitta ont tremblé il y a dix jours à l’occasion de la réception de Blois. Leader invaincu, l’ADA avait ainsi vu son avance de 17 points à dix minutes de la fin s’effiler inexorablement. Poussés par le public, les hommes de Rémi Giuitta avaient alors frôlé l’exploit, revenant à 62-62 pour finalement s’incliner 63-65 sur un panier salvateur de Timothé Vergiat. Dix minutes de folie qui ont montré à quel point le collectif « Black&Yellow » pouvait être performant même s’il n’y a pas eu la victoire au bout face au leader.
Les « Black&Yellow » espèrent créer la même atmosphère de révolte ce mardi soir pour la réception de Denain, dès l’entame de match cette fois, afin de mettre un terme à une série de trois revers, face à Blois, puis en déplacement à Vichy (82-71) et Orléans (63-65). Pour aider la formation de Rémi Giuitta à gérer les moments forts du match et à remporter un nouveau combat qui s’annonce très rude, Fos Provence Basket aura besoin d’un sixième homme en grande forme afin de compenser la fraîcheur automnale par une ambiance de feu !
La formation denaisienne emmenée par Ali Bouziane aura des arguments à faire valoir, entre l’emblématique shooteur Benoît Gillet, sa traction arrière Cabbil-Difuidi et son imposant trio intérieur Philipp-Myiem-Augustin-Fairell. Ce sera donc l’occasion de revoir à l’œuvre Jonathan Augustin-Fairell, qui avait participé à la remontée de Fos-sur-Mer en Betclic Elite en 2020-2021. Même si pendant 40 minutes, on peut être certain que l’intérieur bahamien et son ancien club ne se feront aucun cadeau !
La rencontre s’annonce encore une fois indécise même si les Provençaux ont les armes pour retrouver le droit chemin. Le match se jouera encore sur des détails et les fans « Black&Yellow » auront leur partition à jouer pour encourager leurs protégés !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Encore une soirée difficile pour les BYers qui ont été pris par le rouleau compresseur orléanais ce samedi soir. Avec sept joueurs à 7 points et plus, une adresse extérieure démente (12/23) et 26 passes décisives au total, le collectif de l’OLB était prêt pour enchaîner après avoir battu le leader Blois quatre jours plus tôt.
Ironie du sort, c’est l’ancien fosséen Timothé Crusol qui a été le fer de lance de l’effectif de Lamine Kébé avec ses 17 points et 7 passes décisives. Comme à Blois, c’est lui qui a été élu MVP du match.
Les Fosséens ont d’abord dû faire face à une grosse entame (29-18) et ont concédé un 15-4 avant la pause pour se retrouver à -16 à la mi-temps (52-36). L’écart à ensuite grimpé jusqu’à +20 en faveur des locaux (64-44), jusqu’à ce que le trio Turner-Sydorov-Vent ne tente de lancer la révolte. Les Provençaux ont alors été bien plus menaçants alors que la fin du match se rapprochait et ont tout de même réussi à revenir à -8 sur un panier arraché par Vincent Vent (80-72).
Malheureusement, les Orléanais ont tenu bon jusqu’au bout pour s’imposer 90-78 et infliger ainsi aux « Black&Yellow » leur troisième revers consécutif. Place à la suite avec la réception de Denain. On vous attend nombreux pour encourager les BYers et relancer la machine !
Largement vainqueurs de Châlons-Reims il y a deux semaines (95-72), les Fosséens ont effleuré l’exploit face à Blois vendredi dernier (63-65) et n’ont pas su trouver la clé pour venir à bout de Vichy mardi (82-71).
A chaque fois, il n’a pas manqué grand-chose aux « Black&Yellow » pour arracher la décision. Les hommes de Rémi Giuitta savent que leur salut passera par plus de rigueur, de cohésion et d’esprit collectif afin de renouer avec la victoire.
Ce samedi soir, il faudra oublier ces deux revers et arriver dans la magnifique enceinte du CO’Met avec l’envie d’en mettre plein les yeux à cette superbe équipe d’Orléans, qui sort d’un succès retentissant dans le « Centrico » sur le parquet de Blois, leader jusque là invaincu (75-82), emmené par l’ancien fosséen Timothé Crusol, élu MVP du match (17 points, 5 passes décisives, 21 d’évaluation).
Grâce à cette victoire, Orléans a envoyé un message à la concurrence. Ce sera aux « Black&Yellow » d’essayer d’en faire de même ce soir en terre orléanaise.
Les coéquipiers de Lucas Bourhis ne partiront pas avec les faveurs des pronostics. Ces BYers ont pourtant toutes les qualités pour poser des problèmes à la formation de Lamine Kébé, entre le scoring d’un Robert Turner III, la création de la paire Sydorov-Bouquet, l’adresse extérieure du trio de snipers Bourhis-Galin-Sané, l’agressivité contagieuse de Kevin Minar et Willan Marie-Anaïs, et les bonnes mains du trio intérieur Etou-Vent-Niang. Avec de la rigueur, de la détermination, et beaucoup de cœur, tout est possible !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !