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Auteur/autrice : Romain

Pro B – J35 : les BYers y étaient presque

Que de regrets encore pour les BYers ! Dans l’antre du Palais des Sports du CBC, les Fosséens ont répondu présent en livrant un match sérieux jusqu’au bout, sans être pour autant récompensés par la victoire.

Auteurs d’un match sérieux, les hommes de Rémi Giuitta ont d’abord répondu aux premiers assauts des locaux par l’adresse extérieure de Mathieu Wojciechowski et Lucas Bourhis, et le 2/2 de Maxime Galin dès son entrée en jeu (20-20).

Fos Provence Basket a ensuite brièvement pris l’avantage (22-23) et a tenu tête aux Caennais, entre la claquette dunk de Willan Marie-Anaïs et les 3-points de Junior Etou et Damien Bouquet en fin de première mi-temps (43-39).

Un retour avec les tripes

Caen a repris très fort après le repos en passant un 16-6 au retour des vestiaires (61-45). Mais les Fosséens n’ont rien lâché, revenant progressivement en fin de troisième quart-temps (62-52) puis grâce à un nouveau coup de chaud à 3-points du tandem Bourhis-Bouquet (67-62).

Dans les derniers instants du matchs, les deux lancers de Lucas Bourhis et le panier de Christian Eyenga ont ramené l’écart à -3 (71-68). Mais le CBC a su mieux finir, avec Wendell Davis au drive et suffisamment de sang-froid au lancer-franc pour assurer la victoire, 77-71.

Même s’il n’y a pas eu de succès au bout, les « Black&Yellow » pourront s’appuyer sur ce qu’ils ont fait de bien ce vendredi soir en vue de la réception de Poitiers samedi prochain. Dans la Fournaise de la Halle du docteur Henri Giuitta, les joueurs auront encore besoin de tout votre soutien !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Pro B – J35 : Caen, c’est maintenant !

Une fois de plus, la défaite a été difficile à digérer vendredi soir face à Evreux (89-92). Jusqu’au bout, les Fosséens ont cru en leurs chances pour finalement craquer face à l’ALM, qui a su mettre les paniers décisifs afin d’arracher une précieuse victoire.

Une semaine plus tard et le moral regonflé à bloc, les « Black&Yellow » se retrouvent du côté de Caen pour poursuivre leur sprint final. Avec la victoire de Chartres face à Antibes, Fos Provence Basket n’est plus maître de son destin, et devra également s’imposer pour sortir de la zone de relégation. Il reste quatre matchs pour y parvenir, pourquoi pas dès ce soir à Caen ?

Dans l’antre du Palais des Sports de Caen, il faudra sortir le match parfait dans le combat, l’agressivité et l’efficacité afin de rivaliser avec le bel effectif de Stéphane Eberlin, emmené par Kentan Facey et Wendell Davis. C’est en tout cas avec détermination et beaucoup d’envie que les coéquipiers de Mathieu Wojciechowski vont venir jouer pour leur survie. Ce soir encore, il faudra tout donner pour ne rien regretter !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Il reste quatre matchs. Quoiqu’il arrive, il faudra faire mieux que Chartres et Evreux. Le seul point positif c’est qu’on a le point average sur Chartres, et qu’on l’a aussi sauvé contre Evreux dans la défaite de vendredi dernier. Mais il faudra faire mieux qu’eux sur les quatre, car on n’est plus maîtres de notre destin.

La saison n’est pas finie, mais la donne pour nous est simple : si on ne gagne pas de match, on n’est plus en Pro B. Il va falloir faire des perf’, à Caen, face à Poitiers, à Saint-Chamond, et contre Roanne. Si on prend plus soin de tous les petits détails, on en est capable ».

Pro B – J34 : les BYers s’inclinent sur le fil contre Evreux

On aurait tant aimé regoûter à l’euphorie de la victoire, comme il y a deux semaines face à Chartres dans une Halle du docteur Henri Giuitta en feu. Contre Evreux ce vendredi, il y a également eu du suspense jusqu’au bout, mais pas l’ivresse d’un précieux succès dans un match pourtant importantissime en vue du maintien.

Après une entame difficile marquée par la réussite extérieure de Paul Rigot, Fos Provence Basket a trouvé le bon tempo, ce qui s’est traduit par un 10-0 alimenté par la paire Vent-Eyenga (24-19). En début de deuxième quart-temps, c’est Gus Okafor qui a mis l’ALM sur ses épaules en scorant 8 points de suite (26-31), mais les BYers ont tenu bon, via Damien Bouquet et le duo Vent-Eyenga une nouvelle fois (40-42). La fin de la première mi-temps a en revanche été moins contrôlée, avec pour conséquence un 9-0 à peine atténué par le 3-points de Mathieu Wojciechowski avant la pause (43-51).

Dès la reprise, les Provençaux ont donc mis les bouchées doubles, ce qui s’est concrétisé par un 16-4 marquée par les dunks de Damien Bouquet et Christian Eyenga, et le 2/2 à 3-points de Mathieu Wojciechowski (59-55). Cette fois, on croyait que la machine était lancée, mais c’est bien Evreux qui est revenu en boulet de canon.

Il y a d’abord eu une fin de troisième quart-temps encore compliquée avec notamment la faute antisportive de Christian Eyenga punie par les deux lancers de Tim Eboh et le panier de Dimitri Radnic (67-73), puis ce même Radnic qui a planté deux paniers à 3-points à son tour pour placer Fos Provence Basket au bord du gouffre (70-79). A l’énergie et avec le coeur, les BYers ont tout tenté pour revenir, s’appuyant notamment sur le 3-points de Lucas Bourhis puis les paniers répétés de Vincent Vent.

Mais c’était le jour d’EJ Day, qui a répond à chaque fois pour maintenir l’ALM hors de danger. Les Fosséens ont tout de même eu un dernier ballon pour égaliser au buzzer après le manqué de Dimitri Radnic au lancer. Mathieu Wojciechowski a ainsi été à deux doigts d’égaliser à la sirène. Mais finalement, c’est bien Evreux qui l’a emporté, 92 à 89.

Jusqu’au bout, la route menant au maintien sera incertaine. Il faudra donc tout donner lors des quatre journées restantes afin de ne rien regretter, à commencer par le prochain rendez-vous du côté de Caen vendredi prochain.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta : « Evreux a mérité de gagner »

Pro B – J34 : encore une finale à domicile pour les BYers !

La course pour le maintien en Pro B se prépare à un nouveau tournant ce vendredi soir avec cette nouvelle finale entre Fos-sur-Mer, 18e et non relégable, et Evreux, actuel 20e après le retrait de deux victoires sur décision du conseil supérieur de gestion de la LNB.

Les BYers ont remporté leur première finale il y a deux semaines en puisant au bout d’eux mêmes pour aller chercher un précieux succès face à Chartres (67-65). C’est la même mission qui attend les coéquipiers de Mathieu Wojciechowski ce soir, tout donner pour venir à bout d’une équipe d’Evreux qui va venir jouer son va-tout.

Les Ebroïciens n’ont en effet pas dit leur dernier mot, et seront à prendre au sérieux au regard de leur dernière sortie face à Orléans (défaite 73-76), un match où ils ont accroché l’une des meilleures équipes de la saison jusqu’au bout.

Ce sera aux Provençaux d’imposer leur rythme et leur détermination, poussés par un public qu’on espère encore chaud bouillant, au moins autant qu’il y a deux semaines, lorsque la Fournaise s’est embrasée pour transcender les joueurs jusqu’au succès final. Le match de ce soir est tout aussi important, il faudra pousser jusqu’au bout !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« C’est un match qui va ressembler au match de Chartres dans le contexte. Face à un concurrent direct, donc forcément, même si une victoire ou une défaite ne serait pas décisive, on s’en rapproche quand même à quatre journées de la fin. Donc la victoire est capitale, à nous de faire, une fois de plus, les efforts des deux côtés du terrain.

Il y a eu une vraie amélioration dans notre collectif face à Vichy, mais malheureusement un manque d’intensité défensive qui ne nous a pas permis de gagner ce match là avec 94 points encaissés. Donc il faudra être capable d’être imperméables défensivement d’abord. J’espère aussi que la salle sera pleine, et va pousser l’équipe comme elle l’a fait contre Chartres, parce que ça a été déterminant. Avec les joueurs, on en a tous bien besoin ! »

AMICALE LAÏQUE DE LA MADELEINE ÉVREUX BASKET

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Évreux, un club historique du championnat

Fondée en 1962, l’ALM Evreux a bâti sa réputation par sa régularité au plus haut niveau depuis plus de quarante ans. Pensionnaire de LNB depuis sa création en 1987, le club ébroïcien a connu ses plus belles heures dans les années 90 avec l’accession en Pro A en 1995 sous l’impulsion de Bruce Bowen, futur champion NBA avec les Spurs de Tony Parker, et la première division jusqu’en 2001.

Evreux n’a plus quitté la Pro B depuis, ce qui a donné lieu a de belles empoignades face à Fos-sur-Mer ces quinze dernières années, notamment à l’époque de Rémy Valin, de 2009 à 2015. Le match de ce vendredi soir sera un choc de plus à inscrire dans l’histoire de deux des clubs emblématiques de la division ces quinze dernières années.

A l’aller : une première réussie

Les Fosséens avaient frappé fort d’entrée en l’emportant dès la première journée sur le parquet d’Evreux, 85 à 75. Après avoir mené pendant trois quart-temps, les Provençaux avaient résisté au retour des locaux à l’approche du « money-time » (70-70) en s’appuyant sur Mamadou « Petit » Niang et Mathieu Wojciechowski pour finir fort et arracher la victoire.

Mathieu Wojciechowski avait été élu MVP du match avec ses 19 points à 3/4 à 3-points, 9 rebonds et 2 passes décisives pour 25 d’évaluation. Qu’en sera-t-il ce soir ? Let’s Go BYers !

Le joueur d’en face : Aaron Levarity, maître de la raquette

Au sein de l’effectif assez complet d’Evreux, on compte notamment Aaron Levarity, qui fait partie des meilleurs intérieurs de Pro B. Meilleur rebondeur de la division devant Jonathan Jeanne (9/8 rebonds par match), le Bahamien figure également en quatrième position du classement des meilleures évaluations de la saison (17.7 par matchs).

Les Fosséens ont déjà été témoins de son activité sous les panneaux lors du match aller qu’il avait terminé à 37 d’évaluation, son record cette saison (17 points et 21 rebonds).

Un peu d’histoire : la première victoire de l’histoire du club en Playoffs

C’est contre l’ALM Evreux que le club fosséen a participé pour la première fois aux playoffs de Pro B, dès sa deuxième année en seconde division, lors de l’exercice 2010-2011. 4èmes de la saison régulière, les « Black&Yellow » avaient eu l’avantage de recevoir en premier et de lancer au mieux cette série en réalisant un superbe match remporté 76-62 à Parsemain, avant d’aller arracher le match 2 à Eveux (64-75), synonyme de qualification.

Sherman Gay avait terminé meilleur marqueur des deux rencontres (19 et 15pts). Rémi Giuitta et Mamadou Dia sont aujourd’hui les deux seuls « rescapés » de cette épopée qui s’était arrêtée au match 3 des demi-finales, contre la JSF Nanterre, futur championne de France (et d’Europe).

[Le sixième homme] Fabrice, le « Super Fan » survolté de la BYers Army

Les BYers ont la chance d’être accompagnés de merveilleux « sixièmes hommes » depuis tant d’années. Du charismatique speaker Daniel, à l’incontournable mascotte Fako, en passant par la Fanfare de Martigues ou le DJ renommé DJ Soon lors des matchs à Marseille. Ils sont autant de liens forts entre les joueurs sur le parquet et les supporters du club en tribunes.

Parmi ses principaux relais, Fos Provence Basket peut également être fier d’avoir le supporter ultime dans ses rangs : Fabrice Alteirac, alias « Le Super Fan » ! Source intarissable d’énergie, Fabrice mérite clairement son statut de supporter numéro 1 du club (comme l’a pu être « Lulu », à ses grandes années), avec sa façon unique d’emmener toute une tribune avec lui, par son enthousiasme et son sens du rythme !

C’est avec la même passion, la même envie de partager dans la bonne humeur, et d’accompagner son équipe jusqu’à la victoire qu’il se donne à 300% à chaque match. Ce nouvel épisode du « sixième homme » est l’occasion de mettre l’ensemble de son œuvre à l’honneur, alors que le rôle de la « BYers Army » aura encore toute son importance ce vendredi soir à l’occasion de la réception d’Evreux.

Salut Fabrice ! Pour commencer, peux-tu nous rappeler comment tu es devenu LE SUPER FAN de la « BYers Army » ?

Salut tout le monde ! Ça remonte à la saison 2019 je crois, après la première accession de Fos Provence Basket en première division. C’était en fait à l’initiative de la Ligue Nationale de Basket, qui avait organisé un grand concours national, pour élire le meilleur « Super Fan » de France. Le principe, c’était que chaque club désigne un fan qu’il voulait mettre en avant pour porter les valeurs du club, avec une vidéo de présentation. Je n’ai pas décroché le titre national, mais j’ai gardé celui de super fan de Fos-sur-Mer.

C’est une expérience que j’avais voulu faire parce que j’adore l’énergie qu’il y a sur ce terrain, j’adore les personnalités qui sont au sein du club, que ce soit l’équipe dirigeante, les bénévoles, les animateurs, les joueurs… Toute cette ambiance me plaît, et je voulais quelque part faire partie de ce groupe et amener mon petit plus. Voilà comment tout a commencé.

https://www.facebook.com/watch/?v=433766840609075

Quelle était ton histoire avec le club avant ça ? Tu étais un supporter de longue date ?

Mon arrivée dans le monde du basket est en fait très récente. Je crois que la première fois que j’ai vu un match de basket, ça devait être en 2016. À l’origine, je suis coureur à pieds, j’appartiens au FOCA, le Fos Olympique Club Athlétisme, qui est le club de course de Fos-sur-Mer. Et on s’entraîne sur le complexe sportif de Parsemain. Et un vendredi soir, après l’entraînement, il devait être 19h30, j’entends un grand brouhaha dans la Halle, à côté de là où on était garé.

Je m’y aventure, parce que quand il y a du bruit et de la lumière en général, je suis curieux de voir ce qu’il s’y passe. J’ai vu une vraie ambiance de match. C’était un match de préparation, contre Antibes de mémoire. Et là, j’ai vu des fous furieux, aller d’un bout à l’autre du terrain avec une vitesse folle, une ambiance folle, de la musique, des gens qui étaient heureux, qui applaudissaient. Ça m’a énormément plu et j’ai décidé de devenir absolument fan.

Ensuite je suis venu aux matchs au fur et à mesure. Et comme toujours, dès qu’il y a de la musique, de l’ambiance, je ne sais pas rester assis. Ça, c’est un de mes gros défauts, je ne sais rien faire assis lorsqu’il y a une telle énergie ! J’ai commencé à me mettre debout, à danser en haut des tribunes, à chaque interlude, à hurler mon soutien, et c’est effectivement comme ça que je me suis fait remarquer par les bénévoles, par la mascotte Fako, avec qui je suis très vite devenu pote. On a improvisé des pas de danse comme ça dans les tribunes, on s’est trouvé comme ça.

Comment tu décrirais ta mission en tant que super fan ? Qu’est ce qui te plaît dans ce rôle ?

Je dirais que je suis un relais, un relais d’énergie. Je prends vraiment l’énergie qui est sur le terrain, j’y mets mon petit plus et je la renvoie dans le public. J’essaie d’être un vecteur de force, d’être rassembleur, d’aller chercher les personnes par le regard, les mains, les gestes, par mon énergie, montrer une attitude guerrière dans le bon sens du terme, et de ne rien lâcher. De manière à ce que les gens se sentent envahis de cette énergie. Voilà mon rôle, faire en sorte que les gens, qui ne demandent finalement qu’une chose, de s’exprimer, puissent le faire de manière totalement libérée.

Je dis souvent qu’il suffit qu’il y en ait un qui commence pour que les autres s’y mettent, mais c’est vraiment ça. Ma mission, c’est d’être ce un, et de faire en sorte que les gens fédèrent cette énergie et la renvoie vers le parquet, parce que c’est là que c’est le plus important. Le sixième homme, ce n’est pas tellement moi, c’est véritablement le public, et c’est ce dont les joueurs ont vraiment besoin !

Quel est ton secret pour avoir autant d’énergie à chaque match ?

Pour l’énergie, il n’y a pas de secret, moi je me drogue ! (Rires). Mais c’est vrai en plus, je me drogue à la joie, à la bonne humeur, à la force qu’on me transmet… Au sport aussi puisque je m’entraîne beaucoup. Malgré le poids des ans, je continue à faire pas mal de sport, deux à quatre séances par semaine, 70 kilomètres de vélo. Je recommence aussi à courir. Et quand je m’entraîne pour des marathons, ce qui m’est arrivé, je peux faire 60 à 80 kilomètres de course.

Donc le cardio est là ! La force, l’envie et l’énergie aussi. Et puis quand tu es dans le mouvement, tu t’oublies complètement, tu vas jusqu’au bout de toi. Il m’est arrivé de finir des matchs totalement cuit, emporté par l’élan général. En moyenne, je fais entre 10 et 12 kilomètres par match.

Comment tu trouves l’ambiance de la Halle du Docteur Henri Giuitta ?

L’ambiance de la Halle est très particulière, parce qu’on a quand même un public de connaisseurs, donc tu ne la lui raconte pas. Si l’équipe n’est pas dans l’énergie, dans la volonté, ce qui a pu arriver sur certains matchs, c’est un public qui ne réagit pas. Par contre, dès qu’il y a une action vraiment enthousiasmante, un dunk, une remontée de balle, une feinte, un contre magnifique, véritablement, il s’enflamme très vite. Et c’est ça qu’on guette en fait, pour garder cette énergie le plus haut possible et pouvoir les faire revenir, rebondir à d’autres actions.

Il y a même eu des défaites qui ont été absolument magnifiques, où même si on a perdu, l’ambiance était complètement folle, parce que l’équipe avait donné tout ce qu’elle avait à donner. Ce n’est pas grave si on perd, ça reste un sport, mais à condition que les joueurs soient complètement investis. Et le public sait reconnaître ça.

Victoire ou défaite, l’équipe doit surtout être au rendez-vous, avec des joueurs qui ont envie de se « battre ». On a besoin de guerriers sur le terrain, comme ce sera encore le cas vendredi. C’est dans ces moments là que la Halle du docteur Henri Giuitta peut avoir une ambiance absolument folle. On ne l’appelle pas la « Fournaise » pour rien. C’est quelque chose de complètement fou.

Quels sont les matchs qui t’ont le plus marqué en terme d’ambiance ?

Il y a celui qu’on avait joué face aux Metropolitans 92 au Palais des Sports de Marseille, lors de la saison 2021-2022, avec la venue de « Wemby », qui n’était pas d’ailleurs dans son meilleur jour. On avait très mal démarré et finalement, on était très biens revenus. On leur avait tenu la dragée haute. On perd, mais d’un petit point. C’était un super match dans un Palais des Sports de Marseille complètement transcendé ce soir là, c’était très beau.

Et puis je dirais tout simplement le dernier match qu’on a gagné ici, face à Chartres. C’est aussi bête que ça, mais de passer à -20 pour finalement gagner le match sur un 3-points de Maxime Galin. Des matchs comme ça, ça marque, parce que tu vois l’engagement des joueurs. On a l’impression qu’ils sont au bout du monde, à -20, c’est très très loin quand tu démarres un quart-temps… Et puis finalement non. Tout est possible dans ce sport.

Des matchs comme ça, ce sont des soirées de folie, des matchs qui vont marquer l’histoire du club, qui vont marquer les supporters. Ce sont de très beaux matchs.

Qu’est ce que tu peux dire de l’importance du rôle du 6e homme ? Est ce que tu ressens également que les joueurs peuvent être galvanisés quand le public pousse ?

Les joueurs me le disent en permanence, vraiment. Ils entendent les cris, les encouragements, la chaleur, la ferveur, la rage qui se dégage du public lorsqu’il est transcendé. Et ça, ça les porte, ça les pousse à faire le dernier geste. Parce que c’est un sport qui est extrêmement dur. Ce sont des masses de 100, 110, 120, 130 kilos, qui se choquent, se fracassent les unes contres les autres. Pour les corps, c’est très difficile. Quand tu es au bord du terrain, tu entends ces chocs, on dirait des boxeurs ! C’est impressionnant, comme ça va vite, comment ça frappe fort !

Et quand ils sont épuisés, ce qui arrive, à peu près tout le temps en fin de match, le rôle du sixième homme, c’est de leur insuffler cette étincelle d’énergie supplémentaire, qui va faire que les joueurs vont aller chercher le pas de plus, le geste de plus, pour passer l’adversaire et pouvoir marquer le panier final. Oui, le rôle de sixième homme est ESSENTIEL dans ce sport, c’est évident. Et c’est le retour que j’ai de la part de l’ensemble des joueurs et du staff.

Comment tu abordes ce match de vendredi face à Evreux, ô combien décisif pour le maintien ?

On va y aller comme à la guerre, tout simplement ! Je vais y aller avec exactement le même tempérament de guerrier qu’aux derniers matchs. Je pense qu’il ne faut rien lâcher. Je vais tout faire pour insuffler cette énergie au plus près des joueurs .

En ce moment, je reste souvent en bas. Je pense qu’ils ont besoin qu’on soit là au plus près d’eux, qu’on les regarde dans les yeux. C’est très important ce qui se passe dans les yeux des uns et des autres. Qu’à chaque retour de temps mort, on soit là pour les encourager : « Allez les gars, on y va, on s’accroche, on est des vainqueurs, on est chez nous, on se bat, on donne tout ce qu’on a ». Je vais faire exactement ça, et physiquement comme mentalement, on va leur transmettre cette énergie maximum, de manière à ce que les joueurs puissent donner la leur. Et faire en sorte que le public suive, qu’il s’amuse et qu’il ait aussi envie de donner à cette équipe.

Je pense qu’on peut y arriver. Si on bat Evreux, on fera un grand pas en avant pour rester en Pro B. Il faut gagner ce match, c’est une finale, comme chaque match qu’il nous reste à jouer, mais celle là est extrêmement importante, immanquablement. Et donc on va la gagner !

Pro B – J33. Les BYers ratent le coche face à Vichy

C’est un coup dur de plus à encaisser dans cette fin de saison galère pour Fos Provence Basket. Après avoir cru en ses chances jusqu’à l’entrée du « money-time » pour leur retour au Palais des Sports de Marseille, les « Black&Yellow » ont fini par lâcher prise face à une équipe de Vichy imperturbable qui a su terminer plus fort pour s’imposer 94 à 79.

On a longtemps cru que Vincent Vent allait être le Maxime Galin de ce match, celui qui allait permettre aux BYers de sortir la tête haute. Mais les Vichyssois en ont décidé autrement !  

Après une entame difficile, les Fosséens ont réussi à passer un 10-2, emmenés par un Vincent Vent en grande forme pour conclure le premier acte à +3 (23-20). La suite a été plus difficile avec la montée en régime du trio Moularé-Eyaga-Dufeal, et Fos Provence Basket s’est retrouvé relégué à -9 à la pause (36-45).

Encore une fois, à l’énergie et à l’envie, les hommes de Rémi Giuitta ont réussi à rectifier le tir pour revenir dans la partie. Il y a notamment eu le lay-up de Lucas Bourhis pour conclure un 10-4 au retour des vestiaires, le boulot de la paire Vent-Eyenga et le dunk de Willan-Marie Anaïs pour maintenir l’espoir à dix minutes de la fin (56-60).

Après le panier de Damien Bouquet, Mathieu Wojciechowski a réussi à ramener les siens à -1 d’un tir à 3-points qui a fait frémir le Palais des Sports (61-62). Mais la fin de match n’a pas basculé du bon côté et Vichy a réussi à terminer en trombe grâce à un Assemian Moularé déchaîné qui a fait gonfler l’écart dans les dernières minutes pour un succès de 15 points des Vichyssois à l’arrivée (79-94).

Place à la suite et au choc de cette fin de saison ô combien important face à Evreux ce vendredi à la Halle du docteur Henri Giuitta. Il faudra tout donner, tous ensemble

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Pro B – J33 : les BYers de retour à Marseille !

Comme c’est le cas depuis plus de douze ans déjà, c’est toujours avec un grand plaisir que les BYers font étape à Marseille au cours de la saison pour y disputer des matchs de prestige. C’est l’occasion de mettre le basket provençal à l’honneur, d’aller à la rencontre du public marseillais et de continuer à faire grandir la BYers Army.

C’est aussi un défi toujours motivant pour les joueurs, et ce sera encore le cas ce samedi soir pour le retour des « Black&Yellow » en terre phocéenne pour affronter Vichy. Après avoir renoué avec la victoire face à Chartres vendredi dernier (67-65), les Provençaux ont lourdement chuté à Blois, chez le co-leader de la division mardi soir (103-58).

L’heure est à nouveau à la révolte et ce nouveau match à Marseille tombe à pic pour repartir au combat la tête haute. En face, se dressera un collectif de Vichy parfaitement en place, d’où le danger pourra venir de partout, comme lors de son dernier match remporté contre Evreux (96-78) avec neuf joueurs à 8 points et plus !

Les Vichyssois arriveront avec le plein de confiance, Rémi Giuitta attend donc de ses joueurs un état d’esprit à la hauteur de l’enjeu. Tout donner pour ne rien regretter, c’est le mot d’ordre de cette fin de saison !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Ce sera notre troisième match de la saison au Palais des Sports de Marseille. C’est important pour nous au regard du contexte d’enchaîner. Après une victoire à domicile la semaine dernière, il faudra réussir à l’emporter dans notre deuxième maison, à Marseille, ce samedi. Ce ne sera pas facile car Vichy arrive en pleine bourre. C’est un peu l’équipe en forme du moment, qui affiche une grande intensité défensive, de l’agressivité, de la dimension athlétique. Ils proposent un vrai défi physique et bien souvent, ils prennent la mesure de leurs adversaires dans ce registre là, mais pas que. C’est une équipe très complète, en pleine confiance. On aura fort à faire encore une fois.

J’espère qu’on va répondre présent dans le secteur de la combativité. Parce que c’est sur ces valeurs là qu’on a été capables de gagner contre Chartres. Il faudra déjà répondre présent là-dessus, et bien sûr ensuite, qu’on arrive à trouver de la qualité technique et de l’efficacité offensive, parce qu’on ne joue pas à notre valeur. On fait preuve de beaucoup trop de maladresse sous les paniers, ou même dans les tirs longue distance. Il faut que ça revienne vite aussi, que les joueurs puissent se libérer un peu, de manière à ce qu’on essaie de d’enchaîner une deuxième victoire consécutive à domicile ».

JEANNE D’ARC VICHY BASKET

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Vichy, un adversaire de choix

Comme l’a souligné Rémi Giuitta, Vichy est l’une des équipes en forme du moment. Les hommes de Dounia Issa surfent sur une vague victorieuse à domicile (sept succès de suite) et ont remporté quatre de leurs cinq derniers matchs.

Emmenée par le tandem Shepherd-Moularé, l’attaque vichyssoise se distingue par la force de son collectif, avec six joueurs qui inscrivent en moyenne 8 points et plus par match. La défense sait aussi être agressive. C’est tout simplement l’une des meilleures de Pro B derrière le trio Boulazac-Orléans-Blois avec seulement 78.8 points encaissés en moyenne par match, et près de 39 rebonds pris également, soit la troisième meilleure moyenne de la division.

Les Fosséens sont prévenus, il va falloir batailler fort pour rivaliser et espérer décrocher une première victoire cette saison en terre phocéenne !

A l’aller : déjà, des regrets

Fin octobre, les BYers s’étaient inclinés au terme d’une rude bataille sur le parquet de Vichy. Comme souvent à l’extérieur cette saison, les Fosséens avaient montré un visage intéressant avant de craquer sur la fin.

Après avoir fait la course en tête en première mi-temps (46-46), les Provençaux avaient concédé un 10-2 au retour des vestiaires (60-51) mais avaient réussi à revenir à l’entrée du « money-time » (71-69). Les Vichyssois avaient alors fini en trombe en signant un 11-2 pour arracher la victoire, 82-71. L’heure de la revanche sonnera-t-elle ce soir ?

Le joueur à suivre : Lucas Dufeal, meilleur contreur de Pro B

Intérieur de 21 ans formé à Cholet, Lucas Dufeal (2,04m) poursuit sa montée en puissance pour sa deuxième saison sous le maillot de Vichy. Dans le top 10 des meilleures évaluations de la division (15.9) avec ses 9.8 points, 6.3 rebonds et 2.3 passes décisives en moyenne par match, il se distingue surtout par son nouveau statut de meilleur contreur de Pro B.

Lucas Dufeal tourne en effet à 2.3 contres en moyenne par match, avec une pointe à 7 contres enregistrée face à Aix-Maurienne en novembre dernier ! Il sera d’autant plus à surveiller ce soir alors qu’il reste sur son match le plus complet de sa saison face à Evreux mardi, avec 12 points, 13 rebonds, 4 passes décisives et 3 contres (26 d’évaluation). De quoi donner du fil à retordre à Christian Eyenga et ses coéquipiers.

Pro B – J32. Blois sans pitié pour les BYers

Les Provençaux s’attendaient à un match difficile sur le parquet de Blois, co-leader de la division. Il l’a été ! L’ADA a déroulé son basket du début à la fin pour se faciliter la tâche et s’offrir une large victoire.

Les Provençaux ont rapidement craqué, après avoir jeu égal sur les premières minutes (13-11). Le 9-0 des locaux a à peine été atténué par le magnifique 3-points au buzzer du premier quart-temps de Willan Marie-Anaïs (22-14). La suite a été bien plus difficile, entre les paniers à 3-points de Maxime Sconard et Fabien Damase et la montée en puissance de Lucas Ugolin. Les deux paniers en fin de période de Jonathan Cisse n’ont pas pesé bien lourd dans la balance.

A -18 à la pause (47-29), les « Black&Yellow » n’ont pas été en mesure de remonter la pente malgré de la bonne volonté au retour des vestiaires. Blois a continué de dérouler son basket, avec de l’agressivité en défense et de l’adresse en attaque, à l’image du 3-points de Timothé Vergiat au buzzer du troisième quart-temps (76-45).

Sans solutions, les Fosséens ont bu la tasse jusqu’au bout pour s’incliner de 45 points, 103 à 58. La seule bonne nouvelle de la soirée, c’est que Chartres et Evreux ont également perdu, ce qui maintient Fos Provence Basket en dehors de la zone rouge. Il s’agira maintenant de rapidement tourner la page pour se concentrer sur la réception de Vichy ce samedi au Palais des Sports de Marseille.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

J32 : les BYers en quête d’un exploit à Blois

Qu’est ce que ça fait plaisir ! Les Fosséens ont enfin renoué avec la victoire au terme d’un match complètement fou face à Chartres vendredi soir (67-65). Le club provençal n’est pour l’instant plus relégable, les sourires sont revenus sur les visages des joueurs, du staff et des supporters, et c’est tout un groupe qui en a profité pour reprendre confiance avant d’aborder une grosse semaine.

Avant de recevoir Vichy au Palais des Sports de Marseille ce samedi, il y a en effet un déplacement périlleux sur le parquet de Blois, qui a retrouvé les sommets de la division en ayant ramené la victoire d’Orléans dans le derby du Centre (64-66).

La qualité du collectif de l’ADA est connue et il faudra livrer un grand match pour tenir tête aux Timothé Vergiat, Lucas Ugolin et autres Jacque Alingue. Mais impossible n’est pas Fosséen, comme les hommes de Rémi Giuitta l’ont rappelé face à Chartres après avoir compté 20 points de retard.

On se souvient aussi du match aller, lorsque les BYers étaient revenus d’un écart de 17 points au début du quatrième quart-temps pour égaliser à 62-62, même s’il n’y avait pas eu la victoire au bout (63-65). Encore une fois ce soir, il faudra tout donner pour ne rien regretter et essayer de déjouer les pronostics !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Il nous reste sept matchs, à commencer par Blois, à Blois. C’est encore une fois des matchs « bonus » pour nous, mais on a tellement laissé des plumes sur des matchs qu’on aurait dû prendre, que ça serait bien qu’on ait la bonne idée de faire une perf’ quelque part… Pourquoi pas à Blois ? Je pense que personne ne va miser sur nous. Peut-être que dans ce contexte, après cette victoire, on va se libérer un peu, et retrouver un peu d’adresse aussi. J’espère qu’on va regagner un peu en sérénité, et qu’on sera capable de jouer au moins les yeux dans les yeux avec eux le plus longtemps possible, et on verra où ça nous mène ».

Pro B – J31 : les BYers sont toujours vivants !

Quelle soirée et quel match ! Dans une Halle du docteur Henri Giuitta en ébullition, les BYers ont arraché une victoire cruciale dans la course au maintien face à Chartres, au terme d’un scénario complètement fou qui a vu Fos Provence Basket l’emporter sur le fil après avoir compté jusqu’à 20 points de retard !

Malgré une entame très compliquée (2-16), les BYers ont réussi à remonter la pente une première fois en s’appuyant sur leur défense et sur le soutien d’un public déjà chaud bouillant. Mathieu Wojciechowski a montré la voie avec un 2+1, puis le trio Bourhis-Cisse-Bouquet a suivi (12-19).

Fos Provence Basket a recollé à une possession grâce à la hargne de ses jeunes Willan Marie-Anaïs et Maxime Galin en début de deuxième quart-temps (19-21), mais Chartres a repris ses distances avant la pause suite à une avalanche de 3-points du trio Omogbo-Nwamu-Kouguère. Si bien qu’à la mi-temps, tout était à refaire (26-40) !

L’état de grâce de Max la Menace !

La mission s’est compliquée lorsque Victor Mopsus a entamé le troisième quart-temps en inscrivant un 3-points et un lay-up en contre-attaque (26-45). L’écart a grimpé jusqu’à +20 en faveur de Chartres (31-51), mais les « Black&Yellow » n’ont pas lâché, à l’image d’un Christian Eyenga agressif à l’intérieur, puis des paniers de Damien Bouquet et Jonathan Cisse en contre-attaque en toute fin de troisième quart-temps (45-57).

Possession après possession, les hommes de Rémi Giuitta ont alors repris le dessus, avec de grosses séquences défensives et de précieux paniers de Jonathan Cisse, Willan Marie-Anaïs et Mathieu Wojciechowski pour revenir à -3 (56-59). Dans le final, c’est Maxime Galin qui a sorti le grand jeu en scorant les 11 derniers points de son équipe dont trois paniers à 3-points ! En feu, le Marseillais a planté le 3-points de la gagne sur une extra-pass lumineuse de Damien Bouquet à 5 secondes de la fin pour sceller cette folle remontée avec une victoire ô combien précieuse à la clé, 67 à 65 !

Grâce à ce succès, les « Black&Yellow » sortent de la zone rouge avant un déplacement à Blois mardi puis la réception de Vichy au Palais des Sports de Marseille le samedi 12 avril. Jusqu’au bout, il faudra tout donner, en espérant que le match de ce soir puisse lancer une nouvelle dynamique positive !

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« Il y a du soulagement, car on connaissait l’importance de ce match pour au moins rester en vie. Et il y a la satisfaction d’avoir vu, malgré un contexte très compliqué, et alors qu’il y avait tous les ingrédients pour lâcher complètement et plonger définitivement, cette réaction mentale de mon équipe. Parce qu’on n’a pas lâché (…). Dans l’ensemble, l’engagement et la cohésion qu’il y a eu, ce sont des ingrédients que j’attendais pour qu’on puisse continuer à se battre et rester en Pro B.

On sait que Max a cette qualité de shoot, notamment dans son jardin, les corners. C’est un joueur qui peut très vite prendre feu, mentalement, quand il met un ou deux tirs. On a aussi su aller le trouver. Après il faut mettre des tirs, et il a mis des gros tirs ».