Les BYers auraient tellement voulu offrir un beau cadeau de Noël au public marseillais et se permettre de souffler un peu avant de partir en vacances quelques jours. Pour leur grande première de la saison au Palais des Sports de Marseille, les Fosséens ont cette fois buté sur Caen, un promu aux dents longues qui a su tenir bon jusqu’au bout pour rester en tête et l’emporter 79-73.
Après un départ difficile, les hommes de Rémi Giuitta ont lancé leur match grâce aux paniers à 3-points de Robert Turner III et Brandon Young afin d’égaliser à 22-22 puis de virer en tête suite à un bon passage de Damien Bouquet (27-22). Willan Marie-Anaïs et Vincent Vent sur le banc à cause des fautes, Caen a pu appuyer à l’intérieur par Kentan Facey notamment puis sur un 3+1 de Yann Siegwarth pour reprendre la tête avant la pause (34-38).
Les Normands ont ensuite su tenir en maîtrisant les offensives fosséennes jusqu’au bout. Avec l’agressivité du tandem Turner III-Young, Fos Provence Basket y a cru jusque dans les dernières minutes, avant de lâcher prise sur le 3-points de Wendell Davis, MVP du match (21 points) et les précieux lancers de Yann Siegwarth.
Vaincus 79-73, les coéquipiers de Junior Etou vont à présent observer un petit break avant de préparer la deuxième partie de saison qui débutera à Roanne le 11 janvier.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
« Il y a pas mal de frustration, parce qu’encore une fois, on n’est pas aidé par le contexte avec l’absence de dernière minute de Mamadou « Petit » Niang. Tous les jours, il y a une nouvelle péripétie à surmonter. Mais au delà de ça, frustré parce qu’on a laisser passer des lancer-francs à des moments importants sur la fin. Même quand c’est devenu fermé, on a su garder de la bonne agressivité pour aller provoquer. Mais on rate 7 ou 8 lancers qui font mal. Je pense qu’on ne fait pas un mauvais match, on ne lâche pas, toute le monde se donne… On manque d’efficacité, de confiance, et on a des temps faibles qui coûtent très cher ».
C’est l’événement de cette fin d’année 2024, Fos Provence Basket est de retour au Palais des Sports de Marseille ! Depuis douze ans déjà, le club fosséen a l’honneur et le plaisir de retrouver le public marseillais pour vivre ensemble de grandes soirées de basket.
Ce soir encore, c’est un grand rendez-vous qui se présente alors que les hommes de Rémi Giuitta vont tout faire pour essayer de bien finir l’année face à Caen et son redoutable collectif. La mission s’annonce encore une fois tendue, et les « Black&Yellow » espèrent compter sur le soutien de toute la BYer Army pour les soutenir et les encourager.
Ces deux dernières semaines, les coéquipiers de Robert Turner III ont montré lors des deux derbies face à Antibes et au HTV qu’ils avaient du cœur et de l’énergie à revendre. Ce nouveau défi à Marseille, dans un nouvel environnement, pour le dernier match de 2024, aura également de quoi galvaniser les troupes. Bien finir 2024 pour mieux démarrer 2025, tel sera le slogan d’un soir dans le vestiaire fosséen avant cet ultime combat de l’année.
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Le mot du coach, Rémi Giuitta :
« Caen, c’est typiquement les très bonnes équipes de Pro B. Sans « star », avec des joueurs qui connaissent très bien le championnat français, de la N1, de la Pro B, avec un système défensif très agressif, un coach qui connaît aussi parfaitement la division. C’est l’équipe typique de Pro B, toujours difficile à jouer et stratégiquement à cibler. Parce qu’il n’y a pas de vraie défaillance, et il n’y a pas un seul gros point fort à stopper. C’est très complet. Il faut respecter tout le monde sous peine d’être sanctionné ».
Les BYers sont de retour sur Mars ! C’est toujours un grand honneur pour le club fosséen que de présenter la nouvelle édition de ses « Marseille Basket Series ». A la carte cette saison, les « Black&Yellow » disputeront quatre matchs délocalisés au Palais des Sports de Marseille pour offrir un spectacle de haut niveau au public phocéen. Et comme c’est le cas depuis douze ans maintenant, le show, le suspense et le divertissement seront de la partie !
Le coup d’envoi sera donné le 27 décembre avec un premier rendez-vous face à Caen à l’occasion des « Journées de Noël » pour le tout dernier match de l’année 2024. Les BYers reviendront ensuite en terre phocéenne le 29 mars pour un choc attendu face à Orléans, actuel co-leader de Pro B, puis le 12 avril face à Vichy et enfin le 3 mai pour la réception de Poitiers, avec un nouveau gros duel en perspective.
Ce sera notamment l’occasion pour le club de réaffirmer son attachement à l’ensemble du basket provençal. En tant que pilier historique de LNB avec quinze années consécutives dans la sphère professionnelle, Fos Provence Basket reste plus que jamais engagé dans la promotion et le partage des valeurs de sa discipline et ces « Marseille Basket Series » sont toujours une magnifique opportunité d’unir toutes nos forces, sur et en dehors du terrain.
Sur le terrain, les hommes de Rémi Giuitta auront pour mission d’enclencher une nouvelle dynamique après avoir traversé des moments difficiles ces dernières semaines, la faute à une hécatombe de blessures.
En dehors du terrain, c’est toute la « BYers Army », de Fos-sur-Mer à Marseille, qui est attendue pour venir soutenir un groupe bien déterminé à se relever. En 2024, Fos Provence Basket n’a pas encore perdu sur la planète Mars’ avec deux succès face à Saint-Chamond en mars et Rouen en avril dernier. L’objectif sera de bien finir l’année avec une victoire face à Caen, pour retrouver le sourire avant d’attaquer 2025 le couteau entre les dents !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Il n’a pas manqué grand chose pour que les BYers ne repartent du parquet de Hyères-Tonlon avec la victoire. Dans un derby acharné, les Fosséens ont crânement joué leur chance jusqu’au bout avant de céder face aux Varois dans les tous derniers instants de la partie.
Avec la qualification de Brandon Young, qui a montré de belles choses pour son tout premier match sous ses nouvelles couleurs, les « Black&Yellow » ont aussi pu compter sur le retour précieux de Mamadou « Petit » Niang afin de dominer les débats en première mi-temps (32-41), avec une défense solide et de l’application en attaque.
La donne a malheureusement changé après le repos lorsque le HTV a recollé en débutant le troisième quart-temps sur un 9-0 (41-41). Les deux équipes ainsi bataillé jusqu’à la fin du troisième quart-temps (61-61), puis Hyères-Toulon en a remis une couche avec un 12-0 (73-61).
Les 3-points de Junior Etou et Damien Bouquet ont permis aux Fosséens de répondre par un 12-0 à leur tour (73-73), mais dans le sprint final, ce sont les Varois qui ont eu le dernier mot, s’en remettant au sang-froid de Zeke Moore et Quentin Losser pour arracher la décision, 84 à 80.
Il restera un dernier match à disputer avant la trêve avec le premier match de la saison au Palais des Sports de Marseille vendredi 27 décembre face à Caen.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Quel plaisir de retrouver le HTV en Pro B cette saison ! Pendant de longues années, le club varois a été un rude adversaire dans l’antichambre de l’élite, et son retour dans la sphère professionnelle cette saison offre à nouveau aux deux camps un derby digne de ce nom !
Ce vendredi soir, les BYers sont ainsi attendus de pied ferme au Palais des Sports de Toulon pour des retrouvailles qui s’annoncent électriques, alors que les deux équipes sont à égalité au classement (6v10d) !
Coachée par l’emblématique Jean-Louis Borg, la formation varoise est notamment réputée pour sa rigueur et son agressivité et défense. Le collectif, renforcé par l’expérience de Mathis Keita sur les postes arrières et Hamady Ndiaye au poste 5, est bien huilé, et les « Black&Yellow » devront sortir le grand jeu pour être à la hauteur du rendez-vous.
De leur côté, les coéquipiers de Damien Bouquet ont repris du poil de la bête en s’imposant aux forceps vendredi dernier face à une belle équipe d’Antibes (83-82). De quoi donner des idées à tout un groupe, qui débarque à Toulon avec l’espoir de réussir un coup à l’extérieur. Après Junior Etou, qui a réussi un retour remarquable face aux Sharks vendredi dernier, c’est Brandon Young qui va renforcer l’effectif de Rémi Giuitta ce soir.
C’est en effet la grande nouvelle de la semaine. Après deux semaines d’attente, le nouveau meneur fosséen a enfin été qualifié et va pouvoir disputer son premier match sous ses nouvelles couleurs ! Un motif d’espoir supplémentaire pour attaquer ce nouveau derby avec le plein de confiance !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Celle-ci sera lancée dès ce vendredi à la Halle du Docteur Henri Giuitta en présence du président de la LNB, Philippe Ausseur et, à l’occasion du derby face aux Sharks d’Antibes.
Comme chaque année, le basket sera mis à l’honneur lors des fêtes de fin d’année avec les traditionnelles « Journées de Noël » qui seront ponctuées par le All-Star Game LNB pour clôturer l’année 2024 en beauté.
Et comme chaque année, le rendez-vous sera également placé sous le signe de la solidarité, Noël étant un moment propice pour faire preuve de générosité à l’égard des plus démunis. La Ligue Nationale de Basket a donc redéployé sa campagne de solidarité en collaboration avec le Secours Populaire Français, dans le cadre de l’opération des « Pères Noël Verts » qui symbolise les actions du Secours Populaire durant cette période de l’année.
A chaque journée de Betclic Elite et de Pro B du 13 au 27 décembre, une collecte de cadeaux au profit d’enfants défavorisés sera effectuée. L’objectif cette année sera de faire au moins aussi bien que les années précédentes !
Les BYers vont bien sûr participer à cette grande mobilisation, et auront l’honneur de recevoir ce vendredi le président de la LNB, Philippe Ausseur et la Directrice de la Fédération des Bouches-du-Rhône représentant le Secours Populaire au niveau National, Madame Farida Benchaa à l’occasion de la réception d’Antibes à la Halle du Docteur Henri Giuitta.
Les supporters provençaux sont également invités à se présenter avec une peluche qu’ils jetteront tous en même temps sur le parquet lors du troisième quart-temps afin d’être collectées, triées et redistribuées aux enfants du Secours Populaire.
La même opération sera mise en place pour le premier match de la saison au Palais des Sports de Marseille le 27 décembre, face à Caen. On compte sur vous !
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
Auteur d’un gros début de saison, Mathieu Wojciechowski a été contraint de laisser ses coéquipiers pour une longue durée, la faute à une chute sur le parquet d’Aix-Maurienne le 1er octobre dernier qui lui a coûté une fracture du scaphoïde.
Même depuis le bord du terrain, le capitaine des « Black&Yellow » reste le premier supporter de ses coéquipiers, impliqué en coulisses et toujours prêt à donner de la voix pour encourager les siens pendant les matchs.
Avec l’inauguration de la toute nouvelle tribune qui va donner une nouvelle allure à la Halle du Docteur Henri Giuitta, c’est l’occasion d’inaugurer avec lui une nouvelle rubrique baptisée « Le sixième homme », qui mettra régulièrement à l’honneur les soutiens historiques de la BYers Army.
Salut Mathieu ! Peux tu nous rappeler d’abord comment tu t’es blessé ?
Salut à tous ! c’était lors des premières minutes du match contre Maurienne. J’ai fait une chute totalement banale. Je pensais que c’était une entorse du poignet au début et j’ai joué tout le match. Au fur et à mesure, je sentais qu’il y avait un truc qui n’allait pas forcément bien dans mon dans mon poignet. Je me disais que ça allait passer, que ça n’était pas trop grave. Et le lendemain matin au réveil, j’ai ressenti une douleur hyper pointue. Je pouvais plus bouger le poignet. On a fait les examens et donc finalement, c’est une fracture de l’os.
Tu as dû choisir de te faire opérer pour revenir plus vite ?
Oui, en gros, le chirurgien que j’ai vu à Marseille voulait mettre en place un protocole sans opération, strictement avec du repos, mais ça pouvait durer entre trois et sis mois pour revenir. J’ai recueilli pas mal d’autres avis, j’ai consulté pas mal de spécialistes et j’ai réussi à contacter un professeur à Lyon qui m’a très vite pris en charge. J’ai mon premier check un mois après l’opération et les nouvelles sont bonnes. Si tout se passe comme prévu, je pourrais reprendre l’entraînement collectif dans un mois.
Comment vis-tu ce moment délicat ?
Je crois que c’est la première fois de ma vie que je suis blessé aussi longtemps. C’est un peu un coup du sort parce que c’est une blessure de malchance, je dirais. Il y a toujours de la frustration, mais dans le sport, ce sont des choses qui arrivent. J’ai essayé de le prendre de la manière la plus positive possible, prendre ce temps pour essayer de reposer mon mon corps et mon esprit. J’ai quand même le rôle de capitaine dans cette équipe, donc il faut être aussi disponible pour mes coéquipiers, rester au contact de l’équipe, parce que ça me tient à cœur. J’y tiens vraiment, et j’ai envie d’essayer de leur transmettre toute l’énergie, tout ce que je ne peux pas apporter sur le terrain, l’apporter en dehors.
Comment ça se traduit au quotidien, ce nouveau rôle de premier supporter de l’équipe ?
J’apporte un autre œil. C’est un regard extérieur sur ce qui se passe sur le terrain. J’essaie de communiquer au maximum avec les gars, donner des petits conseils, venir regarder les séances collectives, être là à discuter avec des coachs… En fait, c’est beaucoup de communication, et c’est là-dedans que j’essaie d’apporter, de compenser puisque je ne peux pas être sur le terrain.
Comment tu trouves l’ambiance de la Halle Henri Giuitta et les supporters de Fos?
Je dirais que c’est un public qu’il faut aller chercher. Mais quand on les tient, ils sont là avec nous. J’ai j’ai de très beaux souvenirs de la saison dernière… Quand je suis arrivé, le club était dans une situation assez critique, et on a réussi à aller les chercher en faisant de bons résultats, en montrant un autre visage. J’ai aussi des souvenirs des matchs à Marseille contre Rouen et Saint-Chamond, où il y avait une très belle ambiance et la salle était bien remplie. Et bien sûr à Fos-sur-Mer, sur des matchs comme La Rochelle ou Angers. C’est nous, sur le terrain, mais c’est aussi l’appui qu’ils ont réussi à nous apporter à ce moment là, qui a fait qu’on a pu se dépasser parce que c’était clairement se dépasser, ce qu’on a fait. On était dans une situation vraiment compliquée, on avait beaucoup de blessés, c’était on était vraiment en mode survie et on a réussi à le faire.
En plus, la salle s’est un peu agrandie avec la nouvelle tribune. Donc ça sera à nous de faire en sorte d’attirer les gens et qui veuillent nous supporter à fond et nous pousser encore plus.
Est-ce qu’il y a un match en particulier où l’atmosphère t’a marqué à domicile ?
Moi, l’année dernière, celui que j’ai bien aimé moi, c’était le match contre Saint-Charmond à Marseille. Mais La Rochelle et Angers aussi à Fos, c’était quelque chose de spécial, sur des matchs qu’on a été chercher à la fin. Les gens, ils étaient à fond… à fond avec nous. Donc c’était vraiment, c’était un beau moment de partage en fait.
Toi qui a connu les deux salles les plus chaudes de France avec Limoges et Le Portel, qu’est ce que tu peux dire de l’importance du public dans son rôle de « sixième homme »? Est-ce que c’est quelque chose qui peut porter les joueurs ?
Oui bien sûr ! Quand les gens sont avec nous, on le ressent, que ce soit par le bruit, par les encouragements… Ça te donne une raison de plus d’aller te dépasser en fait. C’est vrai que j’ai eu la chance de jouer dans des ambiances géniales et dans deux styles complètement différents, que ce soit Limoges ou c’est un peu c’est plus des fanatiques, tu vois et le c’est beaucoup plus la bonne ambiance, l’orchestre… C’est deux ambiances qui se ressemblent mais qui sont totalement différentes en même temps. Quand tu joues devant une salle pleine, avec des gens qui te poussent, c’est carrément agréable. C’est exponentiel. Plus il y en a, plus c’est bon et plus tu as envie d’y aller.
Comment tu évalues Fos-sur-Mer, sur une terre où le basket n’est pas encore aussi fervent qu’à Limoges ou au Portel ?
Je comprends la situation, et c’est un combat, pour tout le monde. Le club a envie de proposer un spectacle de qualité, nous on a envie de proposer du basket de qualité, de faire le maximum. Plus ça gagne, plus on aura de gens qui vont venir. Le club a cette volonté de créer une culture autour de l’image du club, d’essayer de véhiculer une certaine image. Quand on dit Fos, on pense Marseille, et Marseille, c’est le foot. Mais je pense qu’il y a de la place et un vrai potentiel. Vraiment, le match d’Angers la saison dernière, c’était top. On a envie de revivre ce genre d’ambiance le plus souvent possible.
Et merci encore pour cette fin de match incroyable de ta part contre Angers la saison dernière !
Merci ! Comme j’ai dit, sur l’action où je mets le « and-one » avec le lancer après, j’ai ressenti une sorte de méga frisson, je pense que je m’en rappellerai toute ma vie de celui-là. Le scénario était fou. On a juste envie de revivre des moments comme ça, de passer par la haine de la défaite pour en arriver à la joie de ce finish là.
Les « Black&Yellow » sont toujours dans le dur. On aurait aimé un autre contexte pour la grande première de la Halle du Docteur Henri Giuitta dans sa nouvelle configuration, avec une tribune toute neuve. Malheureusement, il faudra encore attendre pour voir les Fosséens communier avec leurs fans.
Le contexte était déjà très délicat au coup d’envoi avec l’absence du trio Wojciechowski-Etou-Niang. La donne s’est vite compliquée quand Lucas Bourhis est sorti une première fois après un coup au visage, et que Maxime Galin l’a suivi après s’être tordu le pouce. Malgré de la bonne volonté et une entame au courage, les Fosséens ont lentement vu Saint-Chamond Andrézieux-Bouthéon se détacher au score, à + 8 après un quart-temps (14-22) et +14 à la pause (27-41).
De retour sur le terrain, Lucas Bouhris s’est à nouveau fait mal au genou, lui causant un nouvel aller-retour au vestiaire. Malgré tout, les Fosséens ont tenté de s’accrocher grâce à une défense plus agressive. Robert Turner III et Willan Marie-Anaïs ont alors ramené Fos Provence Basket à -8 (54-62), avant que deux paniers à 3-points de Marcquis Jackson et Sofiane Briki ne viennent relancer le SCABB. Repassé à +15 à l’issue du troisième quart-temps (47-62) et Saint-Chamond Andrézieux-Bouthéon a été suffisamment costaud jusqu’au bout pour l’emporter 82 à 65.
Il va encore falloir s’accrocher, continuer de soutenir cette équipe à fond dans ce moment difficile, espérer la qualification du nouveau meneur Brandon Young, et peut-être un retour de blessure avant la réception d’Antibes ce vendredi.
Plus que jamais,
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Fos Provence Basket a a trouvé le remplaçant d’Illia Sydorov, remercié en début de semaine dernière, pour compléter sa rotation au poste de meneur de jeu. Il s’agit de l’international bulgare Brandon Young (33 ans, 1,93m), qui évoluait jusque-là en TBL (deuxième division turque) au sein du MKE Ankaragücü où il tournait à 18 points et 4 passes décisives en moyenne.
Comme pour Illia Sydorov, il s’agira d’une première en LNB pour Brandon Young, formé à l’université de De Paul (2014-2015) et qui a ensuite lancé sa carrière en Europe, enchaînant les expériences en Grèce, en Suisse, au Liban, en Ukraine, en Pologne et en Hongrie.
Il a également joué pendant trois saisons en première division bulgare, au Levski Sofia en 2019-2020 et au CSKA Sofia ces deux dernières saisons, où il a cumulé plus de 16 points et 5 passes décisives en moyenne. Devenu international bulgare, il a notamment participé à la dernière fenêtre internationale en scorant 23 points face au Monténégro, à 8/8 au tir dont 2/2 à 3-points.
Autant dire qu’il arrivera en forme pour sa nouvelle mission au sein de l’effectif de Rémi Giuitta, alors que deux matchs à domicile se présentent pour les « Black&Yellow », face à Saint-Chamond Andrézieux et Antibes.
Bienvenue Brandon !
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Les highlights de Brandon Young avec le CSKA Sofia en 2022-2023
La liste des absents était trop longue pour Fos Provence Basket, qui a dû composer sans Junior Etou et Mamadou « Petit » Niang, et en attendant l’arrivée du remplaçant d’Illia Sydorov à la mène, pour le déplacement à Boulazac ce samedi.
Malgré un contexte très délicat, les hommes de Rémi Giuitta ont livré une bien belle bataille, avec un premier quart-temps encourageant pour la suite, notamment au regard de la défense de fer affichée en début de partie.
Les BYers ont en effet frappé fort d’entrée avec un Willan Marie-Anaïs brillant dans les airs et un Robert Turner III auteur de quatre paniers à 3-points pour faire passer l’écart à +15 dès la fin du premier quart-temps (14-29) ! Celui-ci est monté jusqu’à +18 sur un 3-points de Damien Bouquet venant valider le départ canon des « Black&Yellow » (16-34).
Piqués au vif, les Boulazacois ont su rectifier le tir avant la pause (43-42) avant de passer un 11-0 au retour des vestiaires, série alimentée par Angelo Warner et l’ancien fosséen Clément Cavallo. La rencontre venait de basculer, mais Fos-sur-Mer n’a pas rendu les armes pour autant, et a continué de se battre jusqu’à la fin pour rester sous les dix points d’écart.
C’est Boulazac qui a encore eu le dernier mot en terminant la partie par un 9-0 pour signer un succès sur le score de 93 à 76. Un résultat brut encore frustrant pour les coéquipiers de Lucas Bourhis qui devront s’inspirer de ce premier quart-temps de feu afin de bien préparer les deux prochains matchs à venir à la Halle du Docteur Henri Giuitta, face à Saint-Chamond-Andrézieux le 6 décembre et Antibes le 13.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !
« On fait une entame parfaite et après, il y a eu à la fois Boulazac qui est monté d’intensité et nous qui avons un passage à vide. C’est le mal qu’on vit depuis le début de saison. Dans le contenu global, je n’ai pas énormément de choses à reprocher à mon équipe. Je pense qu’on les a bien emmerdés quand même. »