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Les Fosséens ont encore souffert pour leur retour au Palais des Sports de Marseille et s’inclinent logiquement face au leader de la division (60-77).

Encore une dure soirée pour les Fosséens ! On espérait que ce match délocalisé en terre marseillaise puisse relancer une dynamique même si c’était Orléans en face. Les encouragements du public phocéen, l’enthousiasme du speaker Daniel, de DJ Soon et de notre superfan Fabrice n’ont pas suffi pour faire trembler le leader, et la logique a finalement été respectée avec un succès sans trembler de l’OLB (60-77).

Très vite, les Orléanais ont réussi à faire un gros écart, plaçant les Fosséens dos au mur (6-18). Les séquences de révolte ont été trop courtes et trop peu nombreuses, comme en fin de première mi-temps, lorsque le trio Bouquet-Etou-Vent a fait le nécessaire pour ramener les BYers à un écart raisonnable à la pause (31-43).

Mais très vite, Fos Provence Basket est retombé dans ses travers avec seulement six points inscrits en troisième quart-temps (37-57). Malgré toute la hargne d’un Mathieu Wojciechowski, Orléans a su gérer l’écart jusqu’à la fin pour repartir de Marseille avec la victoire (60-77).

Même dans ce contexte très difficile, il faudra relever la tête ce vendredi 4 avril dans un match autrement plus important pour le maintien face à Chartres. Comme l’a justement dit Rémi Giuitta, tout donner pour ne rien regretter.

Ensemble, unis, jusqu’à la victoire ! Let’s Go BYers !

Les stats du match

Le mot du coach, Rémi Giuitta :

« J’étais très en colère dans le vestiaire, parce que je n’ai pas le sentiment que les joueurs prennent la mesure du sentiment d’urgence. Je ne vois pas de révolte, c’est ce qui m’inquiète. La qualité de jeu n’est pas là, il y a du doute, beaucoup de déchets. On joue avec le frein à main, la boule au ventre. Je veux bien le comprendre, car ce sont les stigmates d’une équipe dernière du championnat. Par contre, on doit se révolter. Je ne dis pas que les joueurs n’en sont pas capables.

Aujourd’hui, c’est malheureux mais pour nous, ce sont des matchs bonus de jouer le premier. Mais avec ce tempérament, on ne battra pas Chartres, et là ce ne sera pas un match bonus, mais un match compte double. On ne battra pas Evreux non plus, on ne battra personne.

Comme il y a une perte de confiance totale, on est à la recherche de confiance. Mais comme je leur dis, la confiance reviendra en mettant de l’intensité, en arrêtant de réfléchir. Vous voulez qu’on fasse quoi ? on est derniers. Ça n’existe pas en dessous, on ne peut pas aller plus bas. Comme je le dis à nos meneurs, on doit pousser la balle. On perd 17 ballons par match, perdons les en sprintant, en jouant agressivement ».