Encore raté pour les BYers, qui ont manqué de peu l’occasion de s’offrir un beau cadeau pour ce match de Noël au Palais des Sports de Marseille face à Antibes avant la trêve.
Malgré un départ très compliqué (2-11), les Fosséens ont très vite repris le fil en alignant un 13-2 porté par un Jordan Aboudou déchaîné (15-13). Les Sharks ont repris le dessus en fin de première mi-temps (34-39) et ont ensuite compté jusqu’à 14 points d’avance, s’appuyant sur un Garlon Green, qui évoluait à Fos-sur-Mer la saison dernière, en grande forme (18 points).
Dos au mur, les hommes de Rémi Giuitta ont alors jeté toutes leurs forces dans la bataille pour revenir au score et même égaliser dans une ambiance de folie, entre les assauts de la paire arrière Diggs-Crusol et les précieux temps-fort du tandem Aboudou-Ho You Fat (78-78). Sur une fin de match entachée d’une échauffourée entre Jordan Aboudou et Garlon Green, la balance a finalement penché dans le camp des Azuréens, vainqueurs 84-82.
L’heure est maintenant venue de recharger les batterie avant d’aborder la deuxième partie de saison, dès le 12 janvier. Ce sera du côté de Denain, coaché par Rémy Valin, entraîneur des BYers la saison dernière.
Ensemble, unis, jusqu’à la victoire, Let’s Go BYers !
Le mot du coach, Rémi Giuitta :
« On a fait le match qu’on voulait faire, à peu de choses près. On était bien en place, mais c’est le haut niveau, ça ne pardonne pas. Au final, on perd des matchs à une possession. Quand tu te ressasses le match, qu’on voit tous ces détails accumulés, ça fait mal. Ce soir, ce n’est pas un hold-up si on gagne le match. On méritait autant qu’Antibes de gagner.
Si on avait eu cet état d’esprit depuis le 15 août, on ne serait par premiers, mais on aurait peut-être six ou sept victoires.
Le résumé de cette première moitié de saison, c’est l’inconstance. C’est ce qui nous fait le plus défaut. On est capables d’avoir de super séquences, et d’un coup, perdre trois ballons d’affilée. On ne concrétise pas assez nos temps forts et on subit énormément dans nos temps faibles. C’est un manque de vécu, OK, mais aussi de stabilité émotionnelle. Il nous manque aussi des leaders offensifs, on ne va pas se le cacher ».