Merci ! Nous étions confiants avant la rencontre. Nous avons des gars avec beaucoup d’expérience dans le groupe, que ce soit moi, Jamar, Edouard, Karim et deux jeunes joueurs très talentueux, Bodian et Allan, qui ont bien joué, ont travaillé dur et ont gagné beaucoup d’expérience. Donc nous nous sentions plutôt confiants. Ça s’est vu sur le match.
Comment avez-vous tourné un tel handicap avec tant d’absents en un avantage pour dominer ainsi Nancy et Quimper ?Ce n’est jamais facile d’avoir autant d’absents, des joueurs importants, des titulaires, des leaders du groupe. Le seul avantage, c’est de pouvoir avoir du rythme ensemble, avec les gars avec qui tu passes 35 minutes sur le terrain. Le plus important, c’est de gérer son énergie. S’assurer d’avoir la condition pour jouer autant, mais je pense que nous étions préparés pour ça. Même pendant le confinement, nous avons continué à travailler durement. Je pense que ça nous a beaucoup aidé pour nous préparer à ça. Nous avons effectivement battu de belles équipes, donc nous savions que nous devions être dans notre meilleure forme physique.
Tu as particulièrement brillé sur la finale et la demi-finale. L’enchaînement des matchs a-t-il aidé dans cette montée en puissance ?Oui, je n’ai joué qu’un match de saison régulière et j’ai été blessé pendant six semaines après un choc genou contre genou qui a touché un de mes ligaments. Ça m’a éloigné des terrains pendant six semaines. Et quand je suis revenu, je n’étais pas encore vraiment en grande forme et physiquement, je n’étais pas encore prêt. Je n’avais que quelques entraînements dans les jambes. Je me suis jeté à l’eau pour reprendre ce rythme qu’on ne peut pas vraiment retrouver à l’entraînement. J’ai pu mieux revenir grâce aux entraînements, avec plus de 5 contre 5, et d’enchaîner les matchs, c’est clair que ça aide aussi. Quand tu as trois matchs en une semaine, c’est ce que je préfère. Ça te maintient en forme. Je me suis bien senti, et mentalement aussi, ce qui aide quand tu veux jouer ton meilleur basket.
On a vu un véritable esprit d’équipe des deux côtés du parquet lors de la finale, et l’expérience de Jamar et toi notamment pour tuer le match en début de quatrième quart-temps. Cela a-t-il été la clé du match ?Le fait de jouer ensemble, d’être avec les mêmes gars sur de longues périodes sur le parquet pendant plusieurs matchs, le ballon bouge, tout le monde a confiance l’un envers l’autre, et on a des gars qui vont mettre leurs tirs s’ils sont ouverts. Il nous faut jouer du bon basket, faire bouger le ballon, jouer notre attaque, suivre le plan de jeu. Ça a été la clé du match en effet.
Comme pour Jamar, un mot sur Allan « mini-Giannis » Dokossi, la révélation de la compétition ?Un des trucs qui m’impressionne le plus chez lui, c’est son attitude. On peut voir que c’est un gars qui veut vraiment progresser. Il travaille sur son jeu, il a une super approche et quand tu as du talent, que tu travailles dur, et que tu veux progresser, de bonnes choses arrivent par la suite en général. C’est ce qu’on a vu sur ses derniers matchs et même depuis le début de saison, son travail être récompensé. C’est aussi grâce au travail du staff, autour de lui, le programme de développement qui lui est proposé, et donc aussi son éthique de travail. Il veut être meilleur et il est sur le bon chemin.